Genève
Comme Xherdan Shaqiri, il fêtera son anniversaire ce mardi. Fernando Santos espère recevoir le même cadeau que le Bâlois: une qualification directe pour la Coupe du monde en Russie.
A la veille de ses 63 ans, le sélectionneur du Portugal affiche une confiance qui semble inébranlable. Le soutien de plus de 55'000 supporters - on jouera à guichets fermés - et la présence de Cristiano Ronaldo, le grand absent du match aller à Bâle (ndlr: défaite 2-0), à la pointe de son attaque l'incitent à croire au succès des siens.
"Mais je mesure pleinement la difficulté de la tâche qui nous attend, dit-il. La Suisse est une belle équipe avec une ossature qui est en place depuis longtemps. Elle mérite, elle aussi, de disputer la prochaine Coupe du monde. Elle a été à la fois excellente et malheureuse à l'Euro. Et dans cette campagne, elle a gagné neuf matches sur neuf. Avant le début de ce tour préliminaire, je n'aurais jamais imaginé un tel parcours de sa part. Mais après son succès à Budapest, il était clair pour moi que les Suisses n'allaient plus lâcher un seul point."
Pour Fernando Santos, cette finalissima ne peut pas être comparée à la finale de l'Euro que le Portugal avait remportée face à la France. "Dans une finale, les deux équipes doivent gagner pour cueillir le titre, lâche-t-il. Mardi soir, la Suisse peut jouer le nul. C'est là où réside la grande différence. Nous devrons évoluer de manière très disciplinée face à une équipe de Suisse que je sais très joueuse."
"Nous allons devant un match très compliqué, avance pour sa part Pepe. Mais pour la Suisse aussi, rien ne sera simple mardi soir. Le match de Bâle avait été, à mon avis, faussé par deux facteurs. Il s'agissait de notre première rencontre après le sacre au Stade de France et Cristiano n'était pas là." Personne n'a voulu préciser au nouveau défenseur du Besiktas que Xherdan Shaqiri était également absent lors de ce 2-0 du Parc Saint-Jacques. Espérons qu'il le remarquera mardi soir...
Retour à la page d'accueil