Dominique Blanc sera, dès le 1er juillet, le nouveau président de l'ASF. Le Vaudois de 69 ans, «très concentré et dans une bulle» tout au long de la matinée, entend se mettre rapidement au travail.
«Nous devons réunir le comité central et tous les organes décisionnels pour définir les chantiers prioritaires», explique le Lausannois. Tout en désignant déjà une tâche à mener à bien rapidement: la désignation d'un délégué aux équipes nationales et de modifier son cahier des charges, après le rejet par l'assemblée des délégués des changements statutaires qui auraient permis les amendements préconisés par le rapport Heusler.
«C'est une priorité absolue, insiste M. Blanc. Le mandat de Claudio Sulser (ndlr: l'actuel délégués aux équipes nationales) se termine fin juin, la SFL va vouloir présenter un nouveau candidat mais il s'agira de redéfinir ses attributions.»
Battu dès le 1er tour, Jean-François Collet s'efforçait de rester beau joueur. «Les membres de l'ASF ont voulu une forme de statu quo, je dois respecter cette décision. La majorité l'emporte», dit l'ancien président de Lausanne-Sport. Qui avoue avoir été «surpris» par le réquisitoire de Christian Constantin devant l'assemblée, le président du FC Sion ayant fustigé «l'arrogance de la SFL» et invité à voter pour Kurt Zuppinger.
«Mais cela aussi, je dois l'accepter, précise Collet. Je me suis battu pour que cette élection ne soit pas un vote partisan et pour que tous les délégués choisissent celui qu'ils estimaient être le meilleur. Je ne peux alors pas me plaindre si un club de SFL le fait.»