Financièrement, l'UEFA s'est montrée plus généreuse à l'Euro 2022 qu'en 2017 lors de l'édition précédente. Elle a multiplié par deux l'enveloppe attribuée aux fédérations participantes tout en instaurant une compensation pour les clubs concernés, une première pour un Euro féminin.
La dotation globale pour la compétition elle-même a été portée à 16 millions d'euros, contre 8 millions en 2017 pour la dernière édition aux Pays-Bas. Sur cette somme, 9,6 millions (60%) seront répartis équitablement entre les seize équipes qualifiées, le reste étant versé en fonction des résultats.
Toutes les équipes recevront au minimum 600'000 euros pour leur participation à la phase de groupe, le double par rapport à 2017. A cette somme plancher s'ajouteront 100'000 euros pour une victoire et 50'000 pour un nul.
Une qualification en quart de finale rapportera 205'000 euros, une place en demi-finale gonflera l'enveloppe de 320'000 euros supplémentaires. Le vainqueur du tournoi empoche 660'000 en plus et le vice-champion d'Europe, 420'000. Si le vainqueur final a remporté tous ses matches, il empochera 2,085 millions d'euros.
Prime aux clubs
Fait inédit chez les féminines, l'UEFA a introduit le versement d'une prime aux clubs qui fournissent des joueuses alignées à l'Euro, pour un montant de 4,5 millions. Ce mécanisme de compensation existe chez les messieurs depuis 2008.
Concrètement, chaque club recevra 500 euros par joueuse et par jour où elle sera mobilisée, y compris dix jours de préparation avant la compétition et un jour après pour le voyage retour, ce qui garantit au minimum 10'000 euros par joueuse pour chaque club. En cas de changement de club au 30 juin, le montant journalier sera réparti entre les deux clubs selon la durée respective de mise à disposition, indique l'UEFA.