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L'avis de Chris Geiger
Pourquoi Manchester United va se qualifier
« La dynamique actuelle parle en faveur des Red Devils. Depuis l’arrivée d’Ole Gunnar Solskjær le 19 décembre dernier, les Anglais ont enchaîné 11 matches sans défaite (dix victoires et un nul) et semblent imbattables.
Les mauvaises langues aiment rappeler que Manchester United n’a pas affronté de gros calibres lors de ces rencontres, à l’exception de la victoire en Premier League à Wembley contre Tottenham, avec un énorme David De Gea. N’oublions toutefois pas également la qualification convaincante en FA Cup obtenue à Londres face à Arsenal.
Ces succès ont permis aux pensionnaires d’Old Trafford de retrouver une certaine confiance et un moral d’acier, lesquels avaient complètement disparu sous la houlette de José Mourinho. Le parfait exemple est le renouveau de Paul Pogba, véritable métronome à mi-terrain. Le Français s’est vu confier les clés du jeu par Solskjær et cela porte ses fruits : en neuf sorties sous les ordres du Norvégien, le champion du monde a marqué huit buts et délivré cinq passes décisives. Sa complicité avec Marcus Rashford pourrait d’ailleurs faire très mal au PSG.
Si Pogba se montre irrésistible devant le but adverse, la « Pioche » a, en outre, trouvé un parfait équilibre entre les zones offensive et défensive. L’ancien joueur de la Juventus a retrouvé toutes ses aptitudes de joueur « box to box » et forme un trio parfaitement équilibré dans l’entrejeu avec Ander Herrera et Nemanja Matić. En remportant la bataille du milieu de terrain, les Mancuniens feraient un grand pas vers la qualification.
C’est d’ailleurs à cet endroit que le bât blesse du côté de Paris. Le patron du milieu parisien, Marco Verratti, revient tout juste de blessure et est un peu court physiquement. A ses côtés, Marquinhos devrait une nouvelle fois dépanner. Bien que talentueux, le Brésilien n’est pas un demi de métier et semble jouer contre-nature à ce poste. Il devrait malgré tout être logiquement préféré à la nouvelle recrue Leandro Paredes, inexpérimenté à ce stade de la compétition.
Constatant le manque de profondeur à cette position, Thomas Tuchel a d’ailleurs milité pour le retour d’Adrien Rabiot en équipe première. Si le « Duc » a été inscrit sur la liste des joueurs pour la Ligue des champions, il n’a pas été retenu pour ce match aller. Autre absence notoire à mi-terrain, le placardisé Lassana Diarra est même tout proche de rompre son contrat avec le club de Nasser Al-Khelaïfi.
Avec un milieu aussi léger, le PSG devrait donc souffrir. D’autant plus que les absences de Neymar, de Cavani et de Meunier vont indiscutablement affaiblir l’équipe parisienne. Avec ces forfaits, Dani Alves prendra ainsi place sur le flanc droit. Hors-sujet notamment face à Lyon lors de la première défaite du club de la capitale en Ligue 1, le latéral brésilien ne rassure absolument plus personne. Son vis-à-vis, Anthony Martial, actuellement en grande forme, devrait pouvoir profiter de sa vitesse pour créer du danger devant la cage de Gianluigi Buffon.
Avec la métamorphose de ses Frenchies, MU est donc prêt à enflammer le Théâtre des Rêves et à doucher – encore – les espoirs parisiens en Ligue des champions. »
L'avis de Michaël Bugnon
Pourquoi le Paris Saint-Germain va se qualifier
« Pour la troisième année consécutive, le Paris Saint-Germain affronte un géant d’Europe dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Deux c’est assez, trois c’est trop : ce dicton doit correspondre aux ambitions de Thomas Tuchel et de ses hommes. Car après le désarroi subi face au Barça puis une défaite somme toute logique face au Real, les Parisiens défient Manchester United dans la peau du favori, quoi qu’on en dise.
Certes, Neymar et Cavani sont absents. Mais Paris a largement les moyens de passer l’obstacle mancunien. Premièrement car Kylian Mbappé est capable de faire la différence à lui tout seul. Face à une défense centrale lente et qui n’aime pas les grands espaces, le jeune Français va bien s’amuser. D’autant plus qu’avec Di Maria, Draxler ou encore Verratti, les passes en profondeur d’une précision chirurgicale risquent bien d’être au rendez-vous.
Si la défense centrale de ManU n’apporte que peu de garanties, les latéraux ne sont, eux non plus, pas les points forts d’Ole Gunnar Solskjær. Si ceux du club français sont souvent critiqués, à l’image de Bernat à son arrivée, on ne peut pas dire non plus que Young et Shaw soient des assurances tous risques à ces postes. Le premier cité, ailier reconverti, est notamment extrêmement offensif et pourrait laisser des espaces béants. De quoi, là-aussi, mettre l’eau à la bouche à Mbappé et à ses coéquipiers…
Autre point non négligeable : le « mode guerrier ». Cette saison, sur la scène européenne, les Parisiens enclenchent un bouton qu’ils ne trouvaient pas ces dernières années. Ils sont sortis du groupe de la mort alors qu’on ne les attendait plus après une défaite initiale face à Liverpool. Et comme le démontre une fameuse scène de joie bestiale lors du match au Parc des Princes face à Liverpool, Thiago Silva et Marquinhos sont les maîtres en la matière.
D’ailleurs, ce même Marquinhos pourrait bien être la clé du match. A priori aligné au milieu du terrain aux côtés de Marco Verratti, le Brésilien va retrouver un certain Paul Pogba dans sa zone de terrain. Le Tricolore est en pleine bourre depuis l’arrivée de Solskjær, comme l’est l’ensemble de l’équipe des Red Devils. À noter tout de même que l’adversité des dernières rencontres (Fulham, Leicester et Burnley) sera tout autre face aux Franciliens. Marquinhos a donc du pain sur la planche, mais « Kaiser Franz », comme il est désormais surnommé par son coach, en a les capacités et le talent.
Du côté du PSG, le statut de favori vacille certes quelque peu depuis le tirage au sort du 17 décembre. Mais, si les dernières contre-performances face à Lyon, Villefranche et Bordeaux peuvent inquiéter, l’objectif désigné de ce printemps à Paris demeure la Ligue des champions. Et, la Ligue 1 étant quasiment déjà dans la poche, cette double confrontation est logiquement dans toutes les têtes des joueurs de la capitale depuis janvier. Nul doute que ces récents résultats en demi-teinte seront vite oubliés avec une qualification pour les quarts de finale. »