Fabian Rieder a pris du galon en équipe de Suisse depuis l'Euro 2024. En club, il s'affirme également à Stuttgart qu'il a rejoint cet été après une saison compliquée à Rennes.
«Je suis vraiment très heureux, pas uniquement en tant que footballeur mais aussi en tant que personne. Tout s'est bien passé pour moi ces derniers mois», a déclaré Fabian Rieder mardi, à l'occasion d'un point presse de l'équipe de Suisse à Saint-Gall.
Le Bernois de 22 ans semble bien avoir mis derrière lui son expérience d'un an en France, pas aussi fructueuse qu'il aurait pu l'espérer après avoir crevé l'écran à Young Boys. «Le sport n'est pas toujours une partie de plaisir. J'ai toujours été prêt et continué à m'entraîner. Je suis arrivé à l'Euro avec cette attitude et cela m'a permis de pouvoir m'exprimer sur le terrain», a-t-il expliqué.
A Stuttgart, dauphin du Bayer Leverkusen la saison dernière, Fabian Rieder n'a pas encore le statut de titulaire indiscutable. Mais il a entamé deux matches, participé à toutes les rencontres depuis le début de la saison et a marqué un but et délivré deux passes décisives.
Malgré les résultats en dents de scie de son club (9e, à 5 points du Bayern), le Suisse est convaincu d'être au bon endroit. «Nous avons une équipe de haut niveau et je pense que nous n'avons pas été très bien payés ces derniers temps.»
Retrouver sa place
Avec la Nati, Rieder prétend à l'une des trois places du trident offensif de Murat Yakin. Il s'y était imposé lors de l'Euro après une performance XXL contre l'Allemagne en phase de groupes, avant d'enchaîner contre l'Italie et l'Angleterre. Lors de la trêve de septembre (deux défaites en Ligues des nations), il avait toutefois cédé sa place à Zeki Amdouni contre l'Espagne après avoir débuté au Danemark.
«Je suis encore l'un des plus jeunes, et j'essaie de profiter de chaque minute pour tout donner. J'ai pu montrer durant l'Euro que je pouvais être un facteur important dans un match, que ce soit en tant que titulaire ou en tant que remplaçant. Je dois rééditer ces performances pour rester sur le terrain», a-t-il lancé. A voir si Murat Yakin lui accordera à nouveau sa confiance samedi en Serbie, où la Suisse visera les trois points.