Emprisonné aux Etats-Unis pour corruption dans le cadre du «Fifagate», Jose Maria a été libéré grâce à une remise de peine, en raison du coronavirus. Son emprisonnement courait jusqu'au 9 décembre.
Les avocats de l'ancien président de la Fédération brésilienne, qui purgeait sa peine depuis août 2018, avaient invoqué des «raisons de santé» en déposant leur demande de remise en liberté en urgence dimanche. Il était détenu à la prison d'Allenwood en Pennsylvanie.
La juge Pamela Chen, chargée de l'affaire, y a accédé dès le lendemain. Elle a cité «l'âge avancé» d'un détenu qui aura 88 ans le 6 mai, «une détérioration significative de sa santé, un risque élevé de conséquences graves pour sa santé en raison de l'épidémie de Covid-19, le statut de délinquant non violent et l'application de 80% de sa peine initiale» comme raisons de sa libération anticipée, avec effet immédiat.
Le «Fifagate» a été révélé au grand jour en mai 2015, avec l'arrestation à Zurich du Brésilien et d'autres responsables du football, en marge du congrès de l'instance.
Extradé aux Etats-Unis en novembre de la même année, le Brésilien a été déclaré coupable en décembre 2017 de six chefs d'inculpation, pour participation à la corruption de la fédération, fraude bancaire et blanchiment d'argent, au terme d'un procès-fleuve à New York sur la corruption au sein de la FIFA.
Celle-ci portait sur l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde et de divers contrats juteux.