Challenge League
Geiger: "On aurait dû mettre le deuxième pour classer l'affaire"

ATS

8.12.2018

Toujours aussi compétiteur dans l'âme, Alain Geiger n'en démord pas. Ce point du nul ramené de la Pontaise par le Servette FC devant le Lausanne-Sport (1-1) n'est pas un "bon" point pour le leader de Challenge League.

Pour Alain Geiger, le point du nul ramené de Lausanne par Servette n'est pas un "bon" point.
Pour Alain Geiger, le point du nul ramené de Lausanne par Servette n'est pas un "bon" point.
Keystone

"On mène 1-0. On aurait dû mettre le deuxième pour classer l'affaire, lâche avec un certain dépit l'entraîneur du Servette FC. Je revois encore les face-à-face de Sébastien Wüthrich devant le gardien ou la transversale d'Alexandre Alphonse. Si nous avions eu le bonheur de marquer le 2-0, nous aurions régalé..."

Alain Geiger a toutefois souligné les mérites de l'adversaire. "Il y avait ce soir en face de nous une très belle équipe, insiste-t-il. Aujourd'hui, Lausanne et Servette ont démontré sur le terrain que leur ambition de jouer l'an prochain en Super League était fondée. Ce fut un derby de belle facture avec des attaques rapides, du jeu et des arrêts. Mais au risque de me répéter, j'estime que nous aurions dû le gagner. Un score de 4-2 aurait mieux reflété la physionomie de la rencontre."

Dans le camp lausannois, un certain soulagement était de mise avec cette égalisation d'Andi Zeqiri à la 78e minute qui change tout. "On couche sur nos positions et c'est un moindre mal, souligne Alexandre Pasche. Ce résultat est équitable. Servette a reculé en seconde période."

Pour le capitaine du Lausanne-Sport, tout reste à faire dans ce duel entre les deux clubs lémaniques. "En février, nous attaquerons le deuxième tour qui sera un tout autre championnat, poursuit-il. Mais avant de se projeter vers l'an prochain, il convient de bien négocier le déplacement à Wil du week-end prochain pour que l'écart avec le Servette FC demeure raisonnable." Un écart de 7 points qui s'explique, selon Alexandre Pasche, par la léthargie de son équipe pendant un mois et demi. "Nous nous étions un peu endormis", lâche-t-il. L'heure du réveil a apparemment sonné.

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