Battu 3-0 par Young Boys pour ses débuts à la Tuilière, le Lausanne-Sport va devoir s'adapter à son nouveau stade. Les échéances importantes arrivent vite.
«Vous avez pu voir que, dans mes changements, la tête était déjà à mercredi.» Elton Monteiro et Per Egil Flo sortis à l'heure de jeu, Aldin Zurkes et Stjepan Kukuruzovic un petit quart d'heure plus tard, Giorgio Contini a très vite eu la tête à la réception de Vaduz. Dimanche était réservé à la «fête», même si le public n'était pas là pour assister à l'ouverture du nouveau stade, mais c'est bien mercredi que Lausanne va devoir prendre des points face aux Liechtesteinois.
Et même si le LS n'a pris que deux points sur les cinq dernières rencontres, Contini reste serein: «Bien sûr, la victoire est méritée pour Young Boys, accepte l'entraîneur du LS. Mais il y a eu des choses intéressantes: en 1re mi-temps, avec nos deux attaquants (Guessand et Turkes), nous arrivions à verticaliser très vite. Et nous parvenions à bien ressortir le ballon depuis derrière. Le courage est là.»
Pas de raison de changer d'approche donc: «Nous changerions si voyions que nous avons peur de jouer au foot. Même s'il manque parfois un peu de qualité. Nous devons faire des meilleurs choix.» Ce n'est d'ailleurs pas une question de se faire à la Tuilière: «Nous nous entraînons sur synthétique depuis le début de saison, ce n'est pas totalement nouveau donc. Mais l'adaptation va se faire au fur et à mesure.»
Pour YB, en revanche, celle-ci n'a pas tardé. «Le fait de jouer sur un synthétique nous a facilité la tâche, a souri Gerardo Seoane, l'entraîneur bernois. Mais globalement, nous avons laissé très peu d'opportunités à Lausanne, c'est la base pour l'emporter.» Et pour conserver de la confiance, avant de se déplacer sur la pelouse de l'AS Rome jeudi en Europa League.
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