La Suisse est dos au mur avant d'affronter l'Espagne (samedi 20h45 à Bâle). Mais Granit Xhaka et Ricardo Rodriguez sont convaincus que l'équipe nationale trouvera les moyens de prendre des points.
L'équipe de Suisse n'a de toute façon pas le choix. Elle connaît son échéancier pour cette fin de Ligue des nations: au moins un point contre l'Espagne samedi, et rien d'autre qu'une victoire face à l'Ukraine mardi à Lucerne. Deux équipes contre qui elle a perdu les matchs aller.
Et le premier défi, celui de la Roja, est probablement le plus relevé: «Contre l'Espagne, nous n'aurons pas beaucoup de possibilités et il faudra en profiter, a admis Granit Xhaka en conférence de presse de veille de match. Demain (réd: samedi), nous verrons un autre match que celui en Espagne (réd: défaite 1-0). Nous verrons une autre Suisse.»
Elle devra donc faire moins d'erreurs (à l'instar de celle de Yann Sommer à Madrid) et surtout transformer ses rares occasions. «Quand nous en aurons une, il faudra l'utiliser, confirme Ricardo Rodriguez. Car si ce n'est pas le cas, cela devient difficile. L'Espagne est une bonne équipe, qui joue très bien ensemble.»
Mais la Suisse n'est pas mauvaise non plus, se convainc le capitaine Granit Xhaka: «Les exigences envers nous sont élevées. Nous devons accepter la critique. Le moment est venu de confirmer: nous avons suffisamment dit que les résultats positifs allaient arriver. Nous devons corriger certaines choses et je suis sûr que cette équipe nationale a un bel avenir à partir de demain.»
La solution? Eviter les cadeaux, forcément. Et pas seulement en défense: «Nous jouons bien depuis derrière, est persuadé le joueur d'Arsenal. Nous devons aussi éviter de faire des erreurs devant, dans la dernière passe. Nous devons tous être beaucoup plus précis pour pouvoir gagner des matchs.» Le leader donne le ton.