Néophyte en championnat du monde Moto3, Jason Dupasquier (18 ans) attend avec impatience son premier Grand Prix ce week-end sur le circuit de Losail, au Qatar. Le Fribourgeois a répondu aux questions de Keystone-ATS Sport.
Jason Dupasquier, quel bilan pouvez-vous tirer des tests effectués à Jerez, qui étaient vos premiers en championnat du monde Moto3?
«Les tests étaient très positifs même si je me suis retrouvé en bas de la liste des temps (29e sur 31/NDLR), à environ 1''6 du premier. C'est le championnat du monde, tout le monde roule vite, c'est un autre niveau. J'avais une nouvelle moto, il a aussi fallu apprendre à se connaître avec le team et mon technicien. On a beaucoup pu travailler. Chaque jour, j'ai progressé au niveau des chronos et des réglages de la moto.»
Qu'est-ce qui vous a le plus marqué?
«Le premier jour, quand on s'est retrouvés tous les pilotes du championnat pour rouler ensemble, c'est comme si c'était un rêve qui devenait réalité. Cela m'a fait un peu bizarre, mais je me suis vite mis dans le bain. J'ai notamment beaucoup appris à planifier les séances.»
La saison s'ouvre avec des circuits sur lesquels vous n'avez encore jamais roulé, à Losail, puis à Austin et à Termas de Rio Hondo. Quels sont dès lors vos objectifs?
«Je ne connais pas les circuits, c'est difficile à dire. J'essaie de me débrouiller pour apprendre les tracés, avec la playstation, les vidéos sur YouTube et les anciennes courses. Tout cela me donne des informations. On verra. Si ça se passe bien, ce serait super de faire un top 15. Après, c'est clair que les gars connaissent tous la piste. Déjà, faire dans les 20 serait pas mal.»
Comment cela se passe-t-il dans votre équipe, le team allemand Prüstel GP?
«Le team est super cool, très familial, on est mis à l'aise. On peut partager d'autres choses que la moto. On peut rigoler, faire des petites blagues. Je me sens bien et à ma place dans ce team.»