Chaque année, un accident de football sur trois est provoqué par une faute. La Suva lance une nouvelle campagne de prévention qui passe par la promotion du fair-play.
Les fautes sont à l'origine de 15'000 des 45'000 accidents enregistrés chaque année au football, indique mercredi la Suva. Les fautes, mêmes tactiques, peuvent occasionner non seulement des blessures, mais aussi des absences et des coûts.
Selon une étude citée par la Suva, les blessures dues à des fautes sont graves dans 39% des cas et nécessitent un temps de guérison entre un et quatre mois. Dans 16% des cas, les conséquences sont mêmes très sérieuses, avec une convalescence supérieure à quatre mois. Les blessures bénignes guéries en moins d'une semaine sont la minorité (8%).
Les commotions cérébrales sont aussi quatre fois plus fréquentes en cas de faute, révèle l'étude. Les blessures à la tête, au visage ou aux dents surviennent dans environ 10% des cas et presque autant à l'épaule et la clavicule (9%) ou au sternum, dans le haut du dos ou aux côtes (8%).
Règles claires
La nouvelle campagne de la Suva vise donc à prévenir les accidents en renforçant la culture du fair-play au sein des clubs de football. Cela passe par des règles claires à respecter sur le terrain, comme montrer l'exemple, accepter les décisions, jouer de manière responsable, garder son calme et penser et agir positivement.
Ces cinq règles ont été définies en collaboration avec l'Association Suisse de Football (ASF). Des professionnels du ballon rond, anciens ou en activité, à l'instar de Gaëlle Thalmann, Gelson Fernandes ou Steve von Bergen, soutiennent la campagne.