Le régulateur sanitaire brésilien (Anvisa) a été victime mercredi d'une cyberattaque sur son site web, qui a affiché pendant un temps un drapeau argentin et un message provocateur à propos du match de qualification arrêté dimanche.
Le régulateur sanitaire brésilien (Anvisa), a été victime mercredi d'une cyberattaque sur son site web, qui a affiché pendant un temps un drapeau argentin et un message provocateur à propos du match de qualification arrêté dimanche.
«Anvisa, nous n'avons pas fait de quarantaine pour nous promener sur vos serveurs : allez-vous nous expulser aussi ?» disait le message apparaisant sur fond noir et sous une image du drapeau argentin.
Selon l'agence, des pirates informatiques ont attaqué le site web du formulaire que les voyageurs remplissent pour entrer au Brésil, au cœur de la perturbation du match à Sao Paulo par des agents de l'Agence nationale de surveillance sanitaire (Anvisa) qui a fait scandale.
Le match entre le Brésil, leader sud-américain avant la Coupe du monde avec 21 points, et l'Argentine, son dauphin avec 15 points, a été interrompu au bout de cinq minutes par des responsables sanitaires brésiliens qui ont accusé quatre joueurs argentins d'avoir violé le protocole sanitaire et d'avoir menti dans le registre d'immigration lors de leur entrée dans le pays.
L'équipe argentine nie ces accusations, et la FIFA doit maintenant décider de l'avenir du match.
La cyberattaque a mis hors service le formulaire pendant environ une heure et demie, mais n'a pas affecté les autres systèmes du régulateur brésilien, qui a contacté «les agences de sécurité du gouvernement fédéral pour prendre les mesures appropriées».
Selon l'Anvisa, les Argentins Emiliano Martínez, Cristian Romero, Giovani Lo Celso et Emiliano Buendía n'ont pas pu entrer au Brésil parce qu'ils se trouvaient au Royaume-Uni à un moment donné au cours des 14 derniers jours.
La police fédérale brésilienne a ouvert une enquête contre les footballeurs, qui sont accusés d'avoir omis cette information dans leur dossier d'immigration.