Le Lausanne-Sport n'est vraiment pas passé loin. Ce sont probablement des petits détails qui ont privé les Vaudois d'une qualification en demi-finale de Coupe de Suisse.
«Je suis déçu du résultat, mais pas de la prestation», a positivé Giorgio Contini après la défaite subie en prolongations (3-2) face à Bâle. L'entraîneur du LS s'est dit «fier de mon équipe, je la connais bien, je sais qu'elle ne va jamais lâcher. J'ai la chance d'avoir un groupe très sain, qui travaille sereinement.»
Ce qui a probablement permis de renverser la balance en deux minutes par Andi Zeqiri et Joël Geissmann, alors que les Lausannois étaient menés 2-0.
Mais déception il peut y avoir. Car à 2-2, Lausanne a eu la possibilité de passer l'épaule. Notamment par Dan Ndoye et Christian Schneuwly. «Jonas Omlin a fait un très grand match, accepte le second. L'arrêt qu'il fait devant moi, c'est exceptionnel.»
C'est là, avant le but décisif de Silvan Widmer, que les Vaudois auraient dû tuer le match. «Les regrets que j'ai, c'est de ne pas avoir réussi à marquer, confirme Contini. Et puis, les buts que l'on encaisse viennent de ballons où on peut faire mieux. Il faut être sévère avec soi-même, mais aussi très fier.»
C'est vrai, Lausanne peut être fier: il a répondu présent face à un adversaire d'un tout autre calibre. «C'était un match très intensif, surtout après cette longue pause, a apprécié l'entraîneur bâlois Marcel Koller. Les deux équipes ont fait un bon match, mais après le 2-0, nous étions peut-être un peu trop sûrs de nous, et Lausanne en a profité en mettant beaucoup de pression. Ensuite, Omlin nous a permis de rester dans le match.» Avec la fin que l'on connaît pour le LS. Rageant.