Gelson Fernandes, désormais vice-président du FC Sion, a suivi un conseil d'Arsène Wenger. «L'important n'est pas dans quel club tu bosses, mais avec qui», lui avait dit l'ex-manager d'Arsenal.
Résultat, Fernandes, après avoir roulé sa bosse comme joueur notamment à Manchester City, St-Etienne ou Francfort, sa dernière équipe, est revenu «dans le club de son coeur» auprès de gens qu'il estime pour y entamer une carrière de dirigeant, à 35 ans.
L'ex-international, polyvalent et qui donne toujours parfaitement le change lorsqu'il s'agit de s'asseoir autour d'une table avec des interlocuteurs, comme l'a relevé mercredi le président Christian Constantin, s'occupera de tâches sportives et commerciales. Son sens du contact peut aider à trouver des sponsors.
Ses qualités de leader doivent aussi aider à mettre du liant dans une équipe composée de joueurs de divers horizons. «La passion, l'enthousiasme sont les aspects décisifs. A Sion, les entraîneurs ne se rendent pas toujours compte de la chance qu'ils ont de trouver de magnifiques infrastructures, grâce à Christian Constantin. Les bases sont là», a loué l'ex-milieu de terrain et ancien joueur du club.
«De vrais efforts»
Pour lui, revenir à Sion, ville où il a grandi à 400 m du stade, représente une «suite logique». En Valais, «l'ADN du football est fort, la formation est bonne, le président Constantin fait de vrais efforts pour aller chercher l'argent tous les matins. L'argent ne tombe pas du ciel», a souligné Gelson Fernandes.
En football, il n'y a aucune garantie, «mais je veux apporter mon vécu et mon enthousiasme à Sion. C'est une évolution naturelle». Gelson Fernandes parle aussi d'«efficacité», un mot que ne renie pas le nouveau directeur sportif Massimo Cosentino, avec qui il semble sur la même longueur d'ondes.
«Je ne suis pas revenu en Valais pour faire du tourisme», a appuyé Cosentino. «Je suis là pour que l'équipe gagne des titres.» A Marco Walker, l'entraîneur, et aux joueurs de capter le message.