Super League Le derby lémanique de la peur pour le LS

vasc, ats

13.2.2021 - 08:23

Tout pour le derby. Lausanne reçoit Servette samedi (18h15) en Super League avec la ferme intention de relancer la machine.

Les temps sont durs pour Brazao et le LS.
Les temps sont durs pour Brazao et le LS.
Keystone

Il y a forcément urgence de résultat à La Tuilière. Giorgio Contini ne peut pas le nier, son équipe n'ayant pris qu'un point en 2021, avec trois défaites consécutives, dont une claque dimanche dernier à Young Boys (4-2, mais surtout 4-0 à la pause). «Le football, ce n'est pas que bien jouer, mais aussi gagner», assume l'entraîneur du Lausanne-Sport.



Mais ce dernier veut croire aux bienfaits du calme et de la sérénité: «La pression n'est pas plus forte que d'habitude, glisse-t-il. Je me la mets tout seul. Mais la seule chose qui aide à y résister, c'est d'être tranquille, de continuer à travailler et de ne pas perdre les nerfs.» Et de se baser sur ce qui a été bien effectué: «La réaction dont nous avons fait preuve sur le dernier match et demi était bonne. Alors l'équipe est dans un bon état d'esprit, malgré ces trois défaites consécutives.»

«Pas connaître l'effectif? Ce serait une faute professionnelle»

Ce derby contre Servette doit servir de vrai départ dans cette nouvelle année. Contini en a fait le vrai rendez-vous de la semaine, après avoir fait largement tourner lors de la redite à YB mercredi (défaite 1-0). Mory Diaw et Nikola Boranijasevic étaient sur le banc, Per Egil Flo et Stjepan Kukuruzovic à la maison. «L'idée était de mettre au repos certains joueurs car les matches vont s'enchaîner. Mais il fallait aussi mettre une petite décharge à l'effectif pour se remettre en question. Et maintenant, personne ne pourra avancer l'excuse qu'il n'est pas dans le rythme.» Une pierre, deux coups donc.



Manière aussi pour Giorgio Contini de voir tout son effectif et de revenir sur la petite phrase sortie ("J'ai sur le banc des joueurs que je ne connais pas") dans la presse alémanique en début de semaine. «Des fois, les journalistes comprennent ce qu'ils veulent comprendre, fustige l'entraîneur. Si je ne connaissais pas mon effectif, ce serait une faute professionnelle. Mais c'était une question posée en fin d'interview et je n'ai pas pu aller dans le détail. Ce que je voulais dire, c'est que je ne connais pas parfaitement les nouveaux attaquants (réd: Ouattara et Bolingi) et que je devrai les voir encore plus lors des prochains matchs.» Tout est sensible au LS en ce moment.

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