Rien n'a bougé en Challenge League mardi. Alors que Grasshopper avait fait match nul à Winterthour, Lausanne n'a pas fait mieux contre Vaduz (1-1).
Il y a peut-être une question de rythme à prendre. Cela serait acceptable, même si le Lausanne-Sport a déjà disputé sa troisième rencontre depuis la reprise. Et un peu à l'image de son match nul à Wil (1-1) vendredi, face à Vaduz, il s'est embourbé dans des imprécisions qui ne devraient pas le caractériser.
On pourrait simplement mentionner la vilaine faute de main de Thomas Castella sur une frappe de Nicolae Milinceanu à la 65e minute, symbole d'une soirée très brouillonne. Celle-ci est arrivée un quart d'heure après ce qui semblait être une libération: l'ouverture du score par Anthony Koura. Le Français avait en effet trouvé la faille d'une demi-volée après un bel enchaînement sur un centre de Per-Egil Flo.
On se disait alors que c'était la force du leader de pouvoir piocher sur son banc des joueurs qui seraient titulaires partout ailleurs. Mais cela aurait rendu la soirée moins décevante qu'elle ne l'a été. D'un point de vue technique notamment. On pense à ces nombreux gestes qui ont gâché plus d'une action, avant même que l'un des trois attaquants lausannois ne puisse tester un pourtant fébrile Benjamin Büchel, le portier liechtensteinois. Le tempo en a parfois profité, le niveau global beaucoup moins. Sans trop de surprise, les Vaudois ont quand même eu des opportunités, jusqu'au poteau de Nikola Boranijasevic en fin de match, mais il a été parfois à se demander si elles étaient la résultante d'une accélération lausannoise ou des erreurs adverses.
Nouvelle direction sportive dès mercredi
Cela ne remet pas vraiment en cause la qualité intrinsèque de l'équipe de Giorgio Contini, qui n'aura probablement aucun mal à valider sa promotion en Super League, surtout après les points perdus par Grasshopper plus tôt dans la soirée, en faisant 1-1 à Winterthour. Le LS n'a ainsi perdu aucun point sur ses deux poursuivants, malgré ses difficultés à concrétiser.
Celles-ci n'ont donc pas eu de conséquences au classement, mais elles ont révélé la marge de progression qui est celle de cette formation. Elle ne sait pas encore tout faire et elle peine surtout à trouver la solution collective lorsque la partie ne se déroule pas comme prévu.
Cela a dû être remarqué, à la veille de la présentation d'une nouvelle direction sportive prévue mercredi matin à la Pontaise. Celui (ou ceux) qui prendra la succession de Pablo Iglesias aura pu constater qu'il y a encore un pas supplémentaire à effectuer pour performer au niveau supérieur. Un léger renouvellement ne serait peut-être pas de trop.