Challenge League
Le LS ne peut pas encore manquer la promotion

ATS

19.7.2019

Ineos, année deux. Après l'échec de la saison passée, le Lausanne-Sport ne peut pas manquer la promotion en Super League une seconde fois consécutive. Mais la concurrence ne manque pas dans cette Challenge League qui débute samedi.

Giorgio Contini et le Lausanne-Sport n'ont pas le droit à l'erreur.
Giorgio Contini et le Lausanne-Sport n'ont pas le droit à l'erreur.
Keystone

Troisième l'an dernier derrière Servette et Aarau, le club vaudois n'avait même pas eu droit au barrage. Dur, mais pas immérité, au vu de la qualité de jeu démontrée par l'équipe de Giorgio Contini. Sauf qu'avec un budget conséquent, qu'Ineos supporte volontiers mais en laissant peu de crédit à l'échec, il aurait fallu produire bien autre chose.

Alors cette nouvelle saison devra être la bonne. Pour être à la hauteur des ambitions, bien sûr. Mais également pour inaugurer le Stade de la Tuilière en Super League. Le LS disposera des clés de sa nouvelle enceinte pour la saison 2020-21. Cela ferait tache de ne pas pouvoir y affronter les plus grandes équipes du pays.

Choix forts

Pour y parvenir, Giorgio Contini a tranché. Net. Dans le contingent, déjà, où notamment Adilson Cabral et Alexandre Pasche, anciens capitaine et vice-capitaine, n'ont plus la confiance du coach. Stjepan Kukuruzovic, décevant l'an dernier malgré un salaire important, portera désormais le brassard et devra assumer ses responsabilités au milieu du terrain.

Et puis, dans le jeu, les matchs amicaux ont permis d'entrevoir certaines choses prometteuses. Très joueur, indéniablement sûr de lui techniquement, le LS «nouvelle version» peut surprendre. A croire que Contini a changé son fusil d'épaule, lui qui avait tendance à présenter une équipe attentiste.

Preuve supplémentaire que la valeur du contingent n'était peut-être pas le problème l'an passé, très peu de recrues sont venues garnir les rangs de l'équipe qui est pour une année encore celle de la Pontaise. Seuls renforts à l'heure actuelle: le gardien français Mory Diaw, qui vient en doublure de Thomas Castella pour suppléer la blessure de Dany da Silva, et l'attaquant de Rapperswil Aldin Türkes, 16 buts en Challenge League la saison dernière.

GC doit se racheter

Reste que, une fois de plus, les Vaudois devront se faire violence pour espérer aller accrocher une des deux premières places (et en priorité celle de numéro un). La concurrence est rude, et les points ne sont jamais assurés en Challenge League. Les petites équipes sont toujours accrocheuses et, surtout, il y a plus d'un candidat à la promotion.

Grasshopper, forcément, va devoir se racheter après sa relégation. Non sans mettre de côté ses ennuis de liquidités. Prévu à 20 millions de francs, le budget a été raboté à 13,6 millions. Suffisant pour faire revenir les anciens de la maison Veroljub Salatic et Nassim Ben Khalifa et pour aller chercher un nouveau gardien, le Vaudois Mirko Salvi (ex-Lucerne). Après la crise, il sera curieux de voir comment les Sauterelles se relèveront.

Et puis, impossible d'occulter Aarau, malgré la grosse déception du mois de juin contre Neuchâtel Xamax. Avec Patrick Rahmen resté en poste, les Argoviens ont conservé un de leurs principaux atouts. Sauf qu'ils ont perdu Varol Tasar (parti à Servette), le gardien Djordje Nikolic (retour de prêt à Bâle) ou encore le latéral gauche Linus Obexer (Lugano). La dynamique a-t-elle été cassée?

C'est en tout cas pour inverser celle-ci que Murat Yakin a retrouvé de l'embauche à Schaffhouse, où il avait effectué un superbe passage au printemps 2017. Dernier prétendant évident, Winterthour demeure un candidat solide, lui a qui a stabilisé un effectif déjà qualitatif.

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