CommentaireLe topo d'après-match: Bernat à la rue, Mbappé fautif
Teleclub MB
19.9.2018
La première énorme affiche de cette Ligue des Champions a tenu toutes ses promesses au niveau des buts et du suspense. Et pourtant, une équipe n'était pas au rendez-vous.
Liverpool - Paris Saint-Germain: l'affiche a de l'allure, tellement d'allure que les plus optimistes y verraient presque une finale de Ligue des champions. Et pourtant, hier soir, malgré un score serré de 3 à 2 pour les Reds, il y avait à peu de choses près qu'une seule équipe sur le terrain.
Pour son baptème du feu en C1 avec le PSG, Thomas Tuchel n'a pas fait mieux que ses prédécesseurs lors des gros chocs. À chaque fois ou presque que les Parisiens sont opposés à une équipe qui leur impose un combat physique et une intensité quasiment inconnue en Ligue 1, ils trébuchent.
Si le fond de jeu des Franciliens inquiète, certains joueurs ont particulièrement déjoué. Et les choix du coach peuvent également être remis en cause...
Marquinhos en 6: on a vu, on y a cru, on n'en veut plus
Les supporters du PSG se demandent peut-être encore quelle mouche a piqué les dirigeants au moment de se séparer de Javier Pastore et Giovani Lo Celso cet été. Le trident Marquinhos-Rabiot-Di Maria s'est littéralement fait marcher dessus par Milner, Wijnaldum et Henderson.
Défenseur central de métier, Marquinhos a notamment coulé. Très moyen défensivement, le Brésilien a plus joué au "pousse-ballon" avec ses défenseurs centraux qu'apporté un véritable élan à son équipe. Thomas Tuchel semble chercher des solutions en sentinelle, et bien elle n'a pas l'air d'être là. Face à Angers et à Nîmes ça passe, contre Liverpool ça casse.
Des erreurs individuelles de haut vol
Ce PSG-là a pourtant bien failli réussir le hold-up parfait. En égalisant à 2-2, Kylian Mbappé pensait sauver un match bien terne. Mais voilà, alors que les Parisiens se dirigeaient vers un match nul quasi miraculeux, le Français a tenté un dribble à 25m de ses propres cages pour partir en contre-attaque. La suite, vous la connaissez...
Et que dire du penalty concédé par le nouveau latéral gauche des hommes de la capitale, Juan Bernat. Consultant pour Teleclub Sports, Gilbert Gress n'a pas mâché ses mots: "Bernat mérite un jaune pour la faute, et un deuxième jaune pour sa bêtise".
En effet, entouré par trois adversaires et se dirigeant vers l'extérieur, Wijnaldum ne semblait pas dangereux. Oui mais voilà, le pied de Bernat a traîné. On comprend peut-être mieux pourquoi le Bayern l'avait mis au placard...