Avec huit cas de coronavirus détectés depuis le début du rassemblement, l'équipe d'Ukraine se présente affaiblie à Lucerne. Mais elle entend bien accrocher son maintien face à la Suisse.
Après la salve de quatre joueurs (et un membre du staff) privés de la rencontre face à l'Allemagne (défaite 3-1) samedi, l'Ukraine a dénombré trois nouveaux cas positifs au Covid-19 lundi matin. Sur la liste, des éléments importants: Andriy Yarmolenko, l'attaquant de West Ham et buteur lors de la victoire 2-1 à l'aller contre la Suisse, Viktor Tsygankov, qui avait inscrit le but vainqueur contre l'Espagne le mois dernier, ou encore Eduard Sobol ou Yehven Makarenko.
Cela fait beaucoup et la rencontre de mardi soir est forcément en péril. Lundi, la sélection d'Andriy Shevchenko, qui a dans l'intervalle convoqué trois M21, a toutefois été autorisée par l'UEFA et par le médecin cantonal lucernois à s'entraîner, tout en prenant certaines précautions (les joueurs se sont par exemple changés à l'hôtel). Une dernière série de tests, effectuée lundi, devrait toutefois permettre aux autorités sanitaires de statuer sur la tenue ou non de ce dernier match de Ligue des nations.
«Je comprends la situation actuelle, accepte Shevchenko. Nous essayerons d'aligner la meilleure équipe possible contre la Suisse afin d'être compétitifs.» Car comme la Suisse, l'Ukraine est focalisée sur un objectif: son maintien en Ligue des nations. Pour elle, un point suffira, voire une défaite (la Suisse doit s'imposer 1-0, 2-1 ou avec deux buts d'écart si elle veut éviter la relégation). Malchanceuse en Allemagne samedi, avec trois frappes sur les poteaux, elle ambitionne de se rattraper à Lucerne. Même dans ces conditions.