L'équipe de Suisse M17 retrouve la phase finale de la Coupe du monde pour la première fois depuis l'inoubliable titre conquis en 2009 au Nigeria. La sélection dirigée par Luigi Pisino rêve de réaliser un nouvel exploit au Qatar (3 au 27 novembre).
La victoire de 2009, avec une équipe qui comprenait notamment Granit Xhaka, Ricardo Rodriguez et Haris Seferovic, reste dans toutes les mémoires. La question de savoir si elle peut se répéter est sans doute celle qui est le plus souvent posée au sélectionneur. «C'est important d'avoir un rêve», répond Luigi Pisino. Ses joueurs sont au courant de l'exploit accompli par l'équipe de 2009.
Le Vaudois Pisino, qui s'exprime sans problème dans les trois langues nationales, a retenu trois gardiens et dix-huit joueurs de champ pour la deuxième participation de la Suisse dans cette compétition. Les matches se dérouleront sur huit pelouses concentrées à Al Rayyan dans l'Aspire Zone Komplex, à neuf kilomètres du centre de la capitale Doha. Pour la première fois, le tournoi – que la FIFA veut rendre annuel – regroupe 48 équipes, contre 24 auparavant.
Trois adversaires au profil différent
Pisino souligne que de grandes nations ont manqué leur qualification, comme l'Espagne ou les Pays-Bas. «Il faut être conscient qu'il était difficile de se qualifier pour ce tournoi», dit-il. Placée dans le groupe F, la Suisse affrontera mardi la Côte d'Ivoire. Trois jours plus tard, elle sera aux prises avec la Corée du Sud avant de boucler le tour préliminaire face au Mexique.
Trois adversaires venus de différents continents sont donc proposés aux Helvètes. «Il sera intéressant de jouer contre des équipes qui ont des profils différents», remarque le sélectionneur âgé de 40 ans.
Chaleur et humidité
L'objectif initial est de franchir la phase de groupes. Les deux premiers seront qualifiés pour les 16es de finale, ainsi que les huit meilleurs troisièmes. Selon Luigi Pisino, les quatre équipes du groupe F semblent a priori proches les unes des autres. Prendre un bon départ sera dès lors très important.
Les hautes températures (jusqu'à 35 degrés) et l'humidité vont compliquer les choses. Une bonne acclimatation sera indispensable, tout comme la préparation physique et tactique. «Nous voulons avoir du succès grâce à notre mentalité et un bon esprit d'équipe», martèle le sélectionneur.