Le FC Bâle a fait honneur au football suisse. En match retour du deuxième tour de qualification de la Ligue des champions, les Rhénans ont battu 2-1 le PSV Eindhoven après avoir perdu 3-2 le match aller.
Au troisième tour de qualification, les hommes de l'entraîneur Marcel Koller affronteront mercredi prochain les Autrichiens de Linz (match aller à Bâle) pour se qualifier pour les barrages, dernière étape avant la phase de groupes.
Le temps d'un duel contre les Néerlandais, on a retrouvé le FC Bâle d'il y a deux ans. Combatifs et hargneux, les Rhénans sont allés chercher la qualification au courage.
Coup-franc exceptionnel de Comert
Les Bâlois ont rapidement pris l'avantage dans un Parc St-Jacques fort bien garni. Sur un coup franc joué en deux temps, Eray Comert a envoyé un missile en direction des buts néerlandais. Même si le portier Zoet s'est retrouvé sur la trajectoire, il n'a pu qu'effleurer le ballon envoyé par le capitaine de la sélection suisse M21.
L'euphorie n'a duré qu'un quart d'heure dans l'enceinte rhénane, le temps que Bruma n'égalise d'un coup de tête pris des 15 mètres, qui n'a laissé aucune chance à Omelin. Eliminés à ce moment de la partie, les Bâlois ont paru emprunté pour s'approcher de la cage du PSV. Mais Ricky van Wolfswinkel allait se muer en héros du peuple bâlois. Il a d'abord hérissé le poil de ses supporters en galvaudant deux énormes chances (18e) et surtout une tête ratée à la 61e. Mais après un beau sauvetage d'Omelin devant Bergwijns (65e), l'attaquant néerlandais du FCB surgissait pour reprendre un centre de Valentin Stocker (68e) après une très mauvaise relance d'un défenseur d'Eindhoven.
Van Wolfswinkel n'est pas un traître
Van Wolfswinkel, qui semble intéresser le PSV en vue d'un transfert, n'a pas trahi ses couleurs. Il a inscrit ce but si précieux qui laisse espérer aux Bâlois de toujours pouvoir croire à la poule aux oeufs d'or sous la forme de la phase de groupes.
La machine bâloise était lancée. Le PSV du coach Mark van Bommel était alors près d'encaisser le troisième même si les contres néerlandais restaient dangereux. Mais les hommes de Koller ont pu tenir, effaçant ainsi une fin de match calamiteuse à l'aller.
