Dans un live Instagram lundi, Samir Nasri a critiqué l'équipe de France et son sélectionneur, Didier Deschamps. Le milieu offensif a pointé du doigt le jeu des Bleus qu'il juge peu séduisant et qui pourrait être plus productif.
Lors d'un live Instagram lundi soir avec le journaliste Bertrand Latour, Samir Nasri est revenu sur le moment marquant de sa carrière. Confiné à Dubai, le milieu offensif en a également profité pour égratigner l'équipe de France et plus particulièrement Didier Deschamps.
Le joueur de 32 ans, qui n'a plus été appelé sous le maillot tricolore depuis 2013, n'a jamais réussi à faire preuve en sélection (41 matches, 5 buts). "Il y a 200 millions de joueurs pas bons en sélection et qui viennent à chaque fois", s'est-t-il néanmoins justifié.
Pour lui, les performances d'un footballeur ne sont plus prises en compte. "Ça dépend de qui est le sélectionneur. Il y a beaucoup de sélectionneurs qui font ce que le journal 'L’Equipe' écrit. Il y a beaucoup de copinage. Les critères changent. Avant, il fallait être bon en club. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas", a expliqué celui qui évolue actuellement à Anderlecht.
"J’ai le droit de ne pas aimer"
En disgrâce avec l'entraîneur de "l'EDF", Nasri ne semble pas apprécier la production des Bleus sous l'ère Deschamps. "En 2018, encore heureux qu’ils gagnent la Coupe du monde. Deschamps n’y a que des cracks. Il peut faire trois équipes d’un très, très bon niveau", a-t-il pesté, avant d'enfoncer le clou: "Mets Pep Guardiola en équipe de France, tu vas voir comment ils vont jouer. On va se régaler."
Néanmoins, il a reconnu que le sacre français en Russie en 2018 n'était pas à remettre en cause. "J’ai le droit de ne pas aimer. Je regarde, j’ai des potes qui jouent en sélection. C’était bien, c’était mérité, la Coupe du monde", a-t-il avoué.
Le Marseillais en a ensuite remis une couche en prenant la défense de ses coéquipiers de la génération 1987, également écartés du groupe des Bleus. "Je ne comprends pas pourquoi Benzema n’a pas fait l’Euro 2016, ni la Coupe du monde 2018. (...) Je ne comprends pas pourquoi Hatem Ben Arfa n’a pas été sélectionné pour l’Euro 2016, après sa saison avec Nice", a protesté celui qui n'a toujours pas digéré sa non-convocation au Mondial 2014. "Trouve-moi un joueur qui est content s’il est remplaçant…", a-t-il conclu.