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Petkovic: "Parfois, il faut avoir de la chance..."

ATS

18.11.2019 - 23:46

«Il ne faut jamais oublier qu'une qualification pour une Coupe du monde et un Euro demeure un grand résultat pour la Suisse.» Vladimir Petkovic a tenu à adresser un rappel utile à Gibraltar.

Une troisième qualification pour Vladimir Petkovic à la tête de l'équipe de Suisse après l'Euro 2016 et la Coupe du monde 2018.
Une troisième qualification pour Vladimir Petkovic à la tête de l'équipe de Suisse après l'Euro 2016 et la Coupe du monde 2018.
Source: Keystone

«Une fois encore, nous aurons la chance de nous mesurer en juin prochain aux meilleures équipes du monde, poursuit le «Mister». Notre groupe à l'Euro sera très certainement relevé. J'espère le disputer avec les joueurs qui sont blessés aujourd'hui. J'espère aussi qu'ils pourront bénéficier d'ici le printemps prochain d'un temps de jeu conséquent dans leurs clubs.»

Vladimir Petkovic est, bien sûr, revenu sur cette victoire 6-1 à Gibraltar qui a mis un terme à cette campagne. «Nous avons livré la marchandise, dit-il. On a vu sur certaines séquences que cette rencontre n'était pas évidente à gérer dans les têtes. Mais j'ai aimé notre seconde période. Et à la fin, nous avons été aidés par l'égalisation des Irlandais qui nous assure la première place du groupe. Parfois, il faut avoir de la chance...»

Vladimir Petkovic n'a pas tenu à évoquer son avenir. On le sait, son contrat a été, avec cette qualification, prolongé automatiquement jusqu'au 30 juin 2020. «Je regarde les étapes les unes après les autres, lâche-t-il. La prochaine et la seule qui m'intéresse aujourd'hui est le tirage au sort de la phase de poules de cet Euro 2020 le 30 novembre à Bucarest.» A défaut d'avoir le sens de la communication d'un Jürgen Klopp, le sélectionneur de l'équipe de Suisse pratique toujours l'esquive avec un art consommé.

«L'Euro, c'est à la fois un rêve et un objectif »

Yann Sommer: «Nous sommes très heureux. Nous avions la bonne attitude, nous avons fait notre boulot et avons eu la chance que l'Irlande égalise. Le but encaissé? Ouais, j'oublie directement. C'était pas simple pour nous, cette qualification. Avec les blessés, il a fallu lancer des jeunes, qui ont bien joué.»

Michel Aebischer: «Ca va vite, c'est magnifique et incroyable. J'essaie de profiter. J'étais simple pour moi de m'intégérer, je connaissais déjà des joueurs et ce fut facile avec les autres. Bien sûr qu'on pense tous à l'Euro maintenant mais, pour cela, il faut déjà bien jouer avec son club.»

Ruben Vargas: «Je suis heureux du temps de jeu qui m'a été donné cette semaine et de cette qualification. L'Euro, pour moi, c'est à la fois un rêve et un objectif.»

ATS

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