Les champions du monde argentins retrouvent leur public pour deux matches amicaux, prétextes, après la parade avortée de décembre, à une fête que rien ne saurait troubler, pas même l'intrigante attaque contre un commerce de la belle-famille Messi.
Des huées du Parc des Princes à l'adulation du Monumental: Leo Messi, sifflé par les supporters du PSG ce week-end après la défaite face à Rennes (0-2), devrait connaître un choc thermique à Buenos Aires – qui sort juste d'une vague de chaleur historique – avec la liesse et la gratitude de 83'000 hinchas de l'Albiceleste.
Le Panama, 61e au classement FIFA, et la petite île antillaise (160'000 habitants) de Curacao, 86e FIFA, serviront d'aimables faire-valoir pour les deux rencontres, respectivement jeudi à Buenos Aires et mardi à Santiago del Estero (nord).
Il s'agira des premiers pas de la «Scaloneta» sur un terrain argentin depuis son sacre mondial au Qatar le 18 décembre (3-3, 4 tab à 2 contre la France), et depuis le retour délirant et démesuré deux jours plus tard à Buenos Aires.
Ce jour-là, face aux quatre à cinq millions d'Argentins (selon les autorités locales) massés sur le parcours du bus de l'équipe, entre le complexe de la Fédération argentine (AFA) et le centre de la capitale (32 km), le défilé avait dû être écourté au bout de quatre heures, pour des raisons de timing et de sécurité. Et les champions du monde 2022 avaient fini leur parade à bord d'hélicoptères, survolant les avenues bondées de Buenos Aires.
ATS