Ligue des champions Le Real et City triomphent, Remo Freuler expulsé

ats

24.2.2021 - 22:56

La dernière soirée des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions ne fut pas celle des Suisses. Elle fut même particulièrement amère pour Remo Freuler.

Le Zurichois a, en effet, trop vite laissé l'Atalanta à dix à Bergame face au Real Madrid. Il a été expulsé à la 17e minute pour une faute de dernier recours sur Ferland Mendy. En retard sur le latéral français, Remo Freuler a commis un foul indiscutable. Mais il n'avait sans doute pas le poids d'un carton rouge.

En infériorité numérique, l'Atalanta a cherché en premier lieu à défendre ce 0-0 qui lui laisse une chance pour le match retour. Décimé par les absences, notamment par celle de Karim Benzema, le Real a, ainsi, exercé une domination longtemps stérile. Les Madrilènes ont dû attendre la 86e minute et une frappe qui ne semblait pas inarrêtable de... Ferland Mendy pour forcer enfin la décision. Ce succès 1-0 les place bien sûr dans une position enviable.

A Budapest, Yann Sommer, Nico Elvedi, Denis Zakaria et le joker Breel Embolo n'ont pas pu masquer leur impuissance avec le Borussia Mönchengladbach devant Manchester City. Battus 2-0 par les Anglais, les Suisses et leurs coéquipiers ont passé leur soirée à courir derrière le ballon. Ils furent trop timorés pour avoir une chance de bousculer le leader de la Premier League qui a cueilli un... dix-neuvième succès de rang.

Avec ses louables intentions de relancer court – mais Manchester City est-elle vraiment une équipe contre laquelle on peut jouer de la sorte ? -, le Borussia a tendu le bâton pour se faire battre. L'ouverture du score est, ainsi, survenue après une erreur de Christoph Kramer. Le Champion du monde ratait complètement sa relance pour permettre à Joao Cancelo de trouver la tête de Bernardo Silva. Sur cette action de la 29e minute, Nico Elvedi fut un peu trop «court» sur le centre du Portugais pour son compatriote.

Le 2-0 tombait comme un fruit mûr à la 65e par Gabriel Jesus. Une fois encore, la défense allemande fut d'une trop grande passivité. Pour son premier match à élimination directe dans la plus prestigieuse compétition depuis 43 ans, le Borussia rêvait sans doute d'un autre scénario que ce match à sens unique dans le triste huis clos de la Puskas Arena.

Retour à la page d'accueilRetour au sport