Légendes brésiliennes
Ronaldinho laisse ses empreintes à côté de celles de Pelé ou Zico

AFP

8.1.2019 - 21:46

Un an après avoir raccroché les crampons, Ronaldinho a laissé mardi les empreintes de ses pieds au panthéon du football brésilien, situé au coeur du mythique stade Maracana de Rio de Janeiro.

Ronaldinho Gaucho dépose les empreintes de ses pieds au panthéon du football brésilien au Maracana à Rio, le 8 janvier 2018.
Ronaldinho Gaucho dépose les empreintes de ses pieds au panthéon du football brésilien au Maracana à Rio, le 8 janvier 2018.
Source: AFP

"C'est un des plus grands trophées de ma carrière", a déclaré le Ballon d'or 2005, brandissant la plaque mauve avec ses empreintes qui sera désormais exposée aux côtés de celles de légendes comme Pelé ou Zico dans le musée du Maracana.

Accueilli au rythme des percussions d'une école de samba, Ronaldinho, 38 ans, affichait un sourire radieux, comme au temps où il enflammait les stades avec ses dribbles.

"Tout me manque, surtout les amitiés (tissées dans le monde du foot)", a affirmé le champion du monde 2002, interrogé sur sa vie de jeune retraité du ballon rond.

Ronaldinho a expliqué mardi avoir déjà été invité à laisser ses empreintes en 2011, quand il jouait à Rio pour le club de Flamengo, mais n'avait pas pu le faire pour des questions de disponibilité.

Révélé au Gremio de Porto Alegre, l'ex-crack brésilien a fait ses armes en Europe au Paris SG, avant d'exploser au FC Barcelone, où il est une véritable idole.

Il a également joué pour le Milan AC, avant de revenir au Brésil pour évoluer à Flamengo, Atlético Mineiro, puis Fluminense, après un passage à Queretaro, au Mexique.

Au Maracana, Ronaldinho n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes au sujet du début de mandat du président d'extrême droite Jair Bolsonaro, qu'il a soutenu sur les réseaux sociaux.

Il ne s'est pas non plus manifesté sur la confiscation de son passeport décidée en novembre par la justice brésilienne, en raison d'une amende impayée de 8,5 millions de réais (environ 2 millions d'euros) pour dégâts environnementaux causés par une construction illégale dans une zone protégée.

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