Assigné à résidence à Asuncion pour usage de faux passeport, l'ancienne star du football brésilien Ronaldinho est retenu depuis près de 70 jours au Paraguay, où ses avocats tentent toujours d'obtenir sa libération.
«Nous espérons que l'accusation sera convaincue et permettra à Ronaldinho et à son frère (Roberto de Assis Moreira) de retourner dans leur pays. Nous n'avons pas d'autre choix que d'attendre que l'enquête soit terminée», a confié à l'AFP une source de la défense.
Après un mois derrière les barreaux, le Ballon d'Or 2005 et son frère sont depuis le 7 avril assignés à résidence dans un hôtel du centre historique de la capitale du Paraguay, en échange du paiement d'une caution d'1,6 million de dollars.
«C'est un coup très dur, jamais je n'aurais imaginé me retrouver dans une telle situation», a expliqué fin avril l'ancien attaquant du FC Barcelone et du Paris SG dans un entretien au journal paraguayen Abc.
«Je me suis retrouvé totalement pris au dépourvu lorsque j'ai appris que ces passeports n'étaient pas valables», a également affirmé Ronaldinho lors de cette première prise de parole publique depuis son arrestation le 6 mars, peu après son arrivée à Asuncion avec son frère.
Venus pour faire notamment la promotion d'un livre, tous deux sont accusés d'être entrés au Paraguay en possession de faux passeports. Ils encourent jusqu'à cinq ans de prison.
Le ministère public paraguayen, qui dispose d'une durée de six mois pour enquêter, a déjà ordonné l'arrestation de 18 personnes en rapport avec cette affaire.
Ce mardi, la procureure générale de l'État, Sandra Quinonez, a rejeté une demande de récusation contre les cinq procureurs chargés de l'enquête, présentée par deux des accusés paraguayens.