Eliminé de la Coupe de France avec son nouveau club, le Paris FC, Vincent Rüfli (30 ans) bénéficiait d'un week-end de repos. L'ancien latéral de Servette et du FC Sion en a profité pour rentrer se ressourcer à Genève. L'occasion pour Bluewin.ch d'aller, samedi dernier, à sa rencontre. Troisième et dernier volet.
Durant sa carrière et ses passages au Servette FC (2008-2013) et au FC Sion (2013-2016), Vincent Rüfli a côtoyé des présidents pour le moins atypiques: Majid Pishyar chez les Grenat et Christian Constantin chez les Valaisans.
Ce dernier a particulièrement marqué le latéral genevois durant ses trois saisons sédunoises. "Quand j'avais signé à Sion, tout le monde m'avait prévenu que ce n'était pas facile, que je devais faire attention... Car Christian Constantin est quelqu'un de franc, qui ose dire les choses en face. Mais sans lui, il n'y aurait pas de FC Sion, le club ne serait pas là où il se trouve."
D'ailleurs, le latéral du Paris FC a quelques jolies anecdotes sur le président valaisan. "Nous n'étions pas très bien classé en championnat et avions un match important face à YB. Alors que nous nous reposions au centre d'entraînement, nous sommes tous réveillés par un énorme vacarme: c'était Christian Constantin qui arrivait en hélicoptère. Du coup, fin de la sieste. C'était vraiment un personnage, le président le plus mythique d'Europe je pense."
«Pishyar arrivait nous faire croire des choses qui nous motivaient»
Autre moment que Vincent Rüfli n'a vécu qu'au FC Sion, l'entraînement perturbé... par l'hélicoptère - encore une fois! - de "CC". "Nous arrivions sur le terrain, mais l'hélico était posé au milieu. Du coup, nous avions dû nous échauffer sur un petit coin de pelouse durant une vingtaine de minutes et faire attention lorsqu'il a décollé... C'est dans ces moments-là que tu réalises qu'il a une vie très chargée. Mais il trouvait néanmoins toujours le temps d'être présent à tous les matches."
Quant à Majid Pishyar, le latéral de 30 ans se souvient d'un homme intelligent. "Il arrivait nous faire croire des choses qui nous motivaient, qui nous donnaient de la force et de la confiance. En fin de compte, nous n'avons évidemment rien eu, contrairement au président qui obtenait de nous de bons résultats sur le terrain. Avec du recul, je me dis qu'il avait été super malin. C'était également un président marquant."
Même si, au bout du lac Léman, l'homme d'affaires iranien n'a pas franchement laissé de bons souvenirs aux supporters grenat, en abandonnant le club au bord de la faillite.
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