La finale de la Coupe de Suisse mettra aux prises lundi deux clubs qui n'ont pas l'habitude de soulever des trophées. Lucerne et Saint-Gall ont dès lors une grande volonté de gagner.
Les deux finalistes ont certes déjà inscrit leur nom au palmarès de l'épreuve, mais cela commence à sérieusement dater. Le deuxième et dernier succès du FC Lucerne remonte ainsi à 1992, alors que l'unique triomphe des Brodeurs est encore plus ancien puisqu'il a été acquis en 1969.
L'occasion d'écrire une ligne prestigieuse au palmarès du club est donc alléchante pour les deux finalistes, qui ont profité des éliminations des équipes dominantes que sont Young Boys et Bâle. «Si on joue bien, on peut réussir lundi à atteindre non seulement ce que nous rêvons, mais surtout ce que nous croyons fermement», a asséné Peter Zeidler, l'entraîneur saint-gallois.
Un succès en Coupe constituerait un couronnement presque inattendu pour une équipe partie avec de grandes ambitions, mais qui a connu un printemps difficile. Le maintien a été assuré il y a peu, et l'équipe peut se concentrer totalement sur la finale. «Cela change quand même la donne», admet Zeidler, qui a pu ainsi se permettre de ménager plusieurs cadres vendredi contre Servette lors de la dernière journée de Super League.
lu 24.05. 14:45 - 17:20 ∙ RTS deux ∙ CH 2020 ∙ 155 min
L'émission a plus de 7 jours et n'est plus disponible.
En face, Lucerne a connu une saison agitée en coulisses, mais moins sur le terrain où Fabio Celestini a su mener sa barque avec intelligence. Le technicien vaudois a marqué des points ce printemps en permettant à son équipe d'assurer son maintien avec style, ce qui pourrait prochainement poser un problème à son club. Le nom de Celestini est en effet cité du côté de Berne pour prendre la succession de Gerardo Seoane, en partance pour le Bayer Leverkusen.
Une victoire lundi en Coupe renforcerait encore le crédit de l'ancien international, même s'il est loin d'être un fan des pelouses artificielles telles que celle qui recouvre le stade du Wankdorf.