La déception était immense dans le camp valaisan. Les Sédunois avaient de la peine à digérer l’égalisation de Thoune pour match nul (1-1) qui ne fait pas leur affaire dans la lutte pour le maintien.
«Nous n’étions pas présents sur le deuxième ballon, fulmine ainsi Jan Bamert. Après, on lâche le marquage...» Le défenseur central et ses coéquipiers avaient pourtant cru avoir fait le plus dur avec l'ouverture du score de la 80e de Birama Ndoye. «Nous méritions vraiment la victoire», poursuit Jan Bamert. Nous méritions vraiment la victoire», poursuit Jan Bamert.
L’ancien joueur des Grasshoppers sait parfaitement que ce résultat n’est pas une bonne affaire pour le FC Sion. «Mais seul compte désormais le match de mardi à Zurich. Nous n’avons que deux jours pour récupérer mais j’estime que nous pouvons l’aborder avec une réelle confiance, dit-il. Il faut continuer sur la voie tracée lors de nos derniers matches. Nous sommes désormais invaincus depuis cinq rencontres. L’équipe est, je dois le dire, armée sur le plan mental pour ces trois derniers matches.»
Dans le camp bernois, le soulagement était perceptible. " Nous avons gagné un très bon point, se félicite l’entraîneur Marc Schneider. Pouvoir encore égalisé après avoir concédé le 1-0 à la 80e nous comble. Mais je dois l’admettre, nous n’avons pas livré un grand match sur le plan de la jouerie...»
Guère surpris par l’allant du FC Sion durant pratiquement toute la rencontre – «Sion demeure une excellente équipe», glisse-t-il – Marc Schneider s’est félicité de la réussite de Nikki Havenaar. «L’une de nos grandes forces réside dans notre efficacité sur les balles arrêtées, explique-t-il. Et avec sa taille, Nikki peut être redoutable s’il arrive à surgir».
L’entraîneur ne cache pas que ce point permet à son équipe de faire un grand pas vers le maintien. «A nous de terminer le travail contre Bâle et le FC Zurich», lâche-t-il animé de l’intime conviction que ce calendrier est plus favorable que celui qui attend le FC Sion. «YB et Servette à Genève: cela ne sera pas facile», conclut-il.