Patrick Fischer n'avait pas de griefs à émettre sur la prestation de ses joueurs. Quant à Raeto Raffainer, directeur des équipes nationales, il quitte le giron de Swiss Ice Hockey le devoir accompli.
«Ca fait mal, lance Patrick Fischer. On a bien joué en défense et le power-play a finalement fonctionné. Le sport peut être très dur. Je suis très fier de cette équipe. On a vu une équipe qui a essayé de jouer et de créer. L'état d'esprit était impeccable. Tu ne peux pas toujours gagner, mais les gars sont entrés sur la glace avec la bonne énergie. On a très bien joué contre les Suédois et les Tchèques. On a encore progressé contre le Canada. Pour moi c'est un pas en avant.»
Le sélectionneur a tenu à rendre hommage à Raeto Raffainer, futur directeur sportif de Davos, et son assistant Christian Wohlwend, futur entraîneur du club grison, qui quittent le staff sur un revers amer. «Raeto Raffainer est un homme qui vit les choses avec beaucoup de passion, a souligné Fischer. Et je veux me battre pour que Christain Wohlwend puisse rester avec nous.»
Pour Raeto Raffainer, pas de fierté d'avoir été éliminé de la sorte, mais une fierté de voir le développement du hockey suisse aller dans la bonne voie. «Je pense qu'on a vu que c'était possible, analyse-t-il avec l'oeil mouillé. On a vu qu'on était là contre la République tchèque et la Suède, même si on a perdu. On est sur le bon chemin. Je suis sûr que dans le futur on va à nouveau gagner un quart de finale. On a besoin de l'expérience de ce genre de matches. On apprend toujours.»
Et le désormais ex-directeur des équipes nationales de poursuivre: «Pour le hockey suisse, c'est important de voir que les joueurs veulent venir jouer dans cette équipe. Bien entendu, on pense à ceux de NHL, mais pas que. On a créé une chouette atmosphère et tout le monde aime faire partie de cette équipe et jouer pour ce staff. Le potentiel existe. Pour l'année prochaine avec le Championnat du monde à la maison, on doit se concentrer sur les quarts de finale et après tout est possible. Il y aura de la pression de la part des fans, mais on a vu que cette équipe pouvait parfaitement vivre avec cette pression.»
ATS