Malgré la défaite 4-1 contre la Russie au Mondial à Riga, les Suisses n'avaient pas beaucoup de choses à se reprocher. Ils ont montré une belle performance, ils sont tous d'accord sur ce point.
«Je fais toujours une analyse franche et aujourd'hui la Russie ne fut, à mes yeux, certainement pas meilleure que nous», relève l'entraîneur national Patrick Fischer. «Ce fut un match où les deux équipes se sont regardées les yeux dans les yeux. Ils ont eu la chance nécessaire avec le puck. Cela fait partie de notre sport», souligne-t-il.
«Malgré tout, je suis satisfait avec mon équipe», poursuit le Zougois. «Tous les joueurs ont travaillé dur, nous avons bloqué les tirs et mis les Russes sous pression. Si nous jouons encore une fois contre eux, nous le ferons avec une bonne sensation.»
Joël Vermin trouvait positif que «nous ayons eu assez d'occasions. Ce fut un match qui aurait pu basculer des deux côtés.» Avant tout, les Suisses n'ont pas assez bouché la vue du gardien adverse (Alexander Samonov). Ce qu'ils avaient parfaitement réussi lors de leur victoire 8-1 contre la Slovaquie.
Philipp Kurashev note aussi un petit manque de constance. «Quand nous décidons d'agir en attaque, nous avons alors de bonnes chances de gagner. Nous devons faire en sorte que cela se reproduise à chaque partie. Nous bossons dur là-dessus.»
En prévision du match contre le Bélarus de dimanche, Fischer explique: «C'est une partie dans laquelle nous aurons beaucoup le palet. Nous avons appris ces dernières années à faire le jeu contre des équipes classées derrière nous. Nous devons montrer du sang-froid à la conclusion et jouer sur un tempo rapide. Le Bélarus n'est certainement pas du même calibre que la Russie mais cela ne change rien pour nous. Nous avons besoin de ces trois points.»