Genève-Servette s'est finalement incliné 5-4 après prolongation face à Berne après avoir mené 4-1 jusqu'à la 46e minute ! Les Bernois ont fait la différence dans le dernier tiers-temps.
Longtemps le trio Mayer - Tömmernes - Richard fut la véritable colonne vertébrabe du collectif genevois, qui n'a plus rien à voir avec le moribond du début de saison. Mayer a placé ses coéquipiers dans les meilleures dispositions avec un arrêt décisif face à Mursak dès la 5e minute. Sur le contre, Wingel ouvrait la marque sur un service en or de Richard.
Le portier aux racines tchèques avait démontré jusqu'à la 57e minute qu'il pouvait aussi "sortir" un match plein à domicile à l'image de Gauthier Descloux. Il s'est malheureusement fabriqué le 4-4 en se lobant lui-même après une déviation du biscuit.
La réaction bernoise s'est bien manifestée en début de partie, mais les joueurs de la capitale ont peiné face à la défense genevoise où Tömmernes s'est royaumé. Sur un contre, Jacquemet se muait en attaquant pour réceptionner un service d'Almond (9e). Moins de 3' plus tard, Sciaroni a trompé Mayer d'un beau tir de l'aile droite.
Douchés par Zoug samedi, les Bernois n'avaient pas retrouvé toutes leurs forces mentales. Les joueurs de la capitale avaient accepté pendant deux périodes la domination au score des Genevois sans vraiment montrer d'esprit de révolte. Même Leonardo Genoni a semblé peu à son avantage sur le 4-1 de Winnik qui l'a surpris à son premier poteau (34e). Dans la foulée, le portier international a laissé sa place à Caminada, auteur d'une superbe parade sur un tir de Wick (40e).
La réaction est venue lors du dernier tiers avec un doublé du défenseur suédois à licence suisse, Calle Andersson, et une déviation de Simon Moser. Deux de ces buts ont été obtenus en supériorité numérique. Puis Arcobello a trompé Mayer à la 65e après que Richard ait manqué de quelques centimètres le but de la victoire 20'' auparavant.
Les Genevois ont tout de même sauvé un point. Chris McSorley a trouvé la combinaison magique avec le trio Wingels - Richard - Winnik. L'international helvétique est bien le maître à jouer de la formation des Vernets. S'il est bien luné, il est pratiquement inarrêtable pour les adversaires. Petit coup de chapeau aux deux défenseurs de poche, Völlmin et Dufner, qui ont été la hauteur de leur tâche tout en sobriété face à Berne tout de même.