L'équipe de Suisse est venue à bout de la Lettonie à Herisau. Un succès (4-1) qui s'est forgé durant le deuxième tiers lorsque les joueurs de Patrick Fischer ont joué plus simplement.
Fraîchement titré avec Berne, Gaëtan Haas a eu le temps de profiter un peu. Mais pas trop. A peine le champagne digéré, le Biennois a accepté l'appel sous les drapeaux du sélectionneur: «On a fêté comme on voulait fêter. Fischer nous a dit de profiter. On savait qu'on allait en ch... quand on allait reprendre l'entraînement mardi. C'a été le cas, mais on y était préparé. Dimanche, tout le monde s'est remis au boulot avec le bon état d'esprit.»
Et le numéro 92 de revenir sur le début de match un peu chaotique de l'équipe: «Le premier tiers était difficile parce qu'il y en a quelques uns qui disputaient leur premier match depuis un moment. On n'arrivait pas à conserver le puck dans leur zone. Après on a joué plus simple et on a passé plus de temps dans leur zone. En finalité pour un premier match ensemble, on a été assez solide, sur la fin de match en tout cas. On voulait tenir ce score, c'est toujours important avant un Championnat du monde. Ce serait bien de refaire un bon match samedi.»
Haas a également pu apprécier la présence et le coup de patin de Roman Josi: «Tout le monde sait que c'est un des meilleurs du monde. C'est un exemple pour chacun d'entre nous, à commencer par les défenseurs. C'est un vrai renfort, on peut presque parler d'un étranger en équipe de Suisse. Ce soir on a vu qu'il était au-dessus. Il ne panique pas, il ne fait pas une mauvaise passe, il trouve les gars libres. Tout le monde est heureux de l'avoir. Que les gars de NHL acceptent chaque fois de venir, ça crée un bon groupe.»
Autre joueur bien dans ses patins, Romain Loeffel. Le Neuchâtelois de Lugano s'est montré précis dans ses décisions: «Je me suis senti à l'aise. J'ai pu jouer mon jeu. Bonne première passe et appui en attaque.» Avec Kreis et Glauser laissés de côté, Loeffel sait que lui et Genazzi ont de bonnes chances de reformer la paire homogène de Paris en 2017: «On s'entend bien sur la glace et très bien en dehors. Ca me fait plaisir de jouer avec lui. On a un peu le même style. On parle beaucoup en sachant que c'est la défense d'abord si on veut aller au Mondial. Après j'essaie de ne pas trop réfléchir. Avec les années je sais que c'est serré jusqu'au bout et que la place n'est jamais acquise. Je dois me battre jusqu'à la fin pour me faire ma place.»