Hockey Mondial retiré : Minsk contre-attaque !

ATS

19.1.2021 - 11:11

Le Bélarus a dit «regretter» mardi la décision «infondée» de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) de retirer à Minsk l'organisation du prochain Mondial prévu en mai et juin.

Ce tournoi représentait une vitrine majeure pour le président bélarusse Alexandre Loukachenko.
Ce tournoi représentait une vitrine majeure pour le président bélarusse Alexandre Loukachenko.
Keystone

«Le Comité d'organisation du Mondial de hockey sur glace 2021 à Minsk regrette la décision infondée prise par l'IIHF de retirer ce tournoi au Bélarus», a-t-il affirmé dans un communiqué publié sur le site du gouvernement bélarusse.

Il a également dénoncé une transformation des compétitions sportives en un «instrument de discorde et de pressions pour faire plaisir à des politiciens».

«Depuis le moment où le Bélarus a été choisi comme pays hôte du Mondial 2021, il remplit sans faille ses obligations contractuelles sur l'organisation du tournoi dans notre pays et a fait un travail significatif dans ce but», souligne le communiqué.

La Fédération internationale de hockey sur glace a retiré lundi à Minsk l'organisation du Mondial, sous la pression d'opposants et de sponsors qui dénoncent la répression politique au Bélarus.



Le Conseil de l'IIHF «a déterminé qu'il était actuellement impossible de garantir le bien-être des équipes, des spectateurs et des officiels» lors d'une telle compétition, a expliqué l'instance dans un communiqué.

De son côté, la Fédération suisse de hockey sur glace (FSHG) a salué la décision prise par l'IIHF sur Twitter: Swiss Ice Hockey salue et soutient la décision de l’IIHF de renoncer à la tenue du Championnat du monde 2021 à Minsk. Compte tenu de la situation politique actuelle et des innombrables violations des droits humains, il s’agit de la bonne décision.

Prévu du 21 mai au 6 juin, ce tournoi devait être co-organisé par le Bélarus et la Lettonie, et représentait une vitrine majeure pour le président bélarusse Alexandre Loukachenko, dont la réélection controversée en août dernier a déclenché des mois de manifestations.



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