L'équipe de Suisse sait qu'elle dispose d'une belle opportunité jeudi en quart de finale du Championnat du monde à Helsinki. Comme toute l'équipe, Christoph Bertschy se dit confiant avant le match face aux Etats-Unis.
Ils n'étaient qu'une dizaine sur la glace, mais les joueurs présents se sont entraînés dans la bonne humeur. Comme l'a dit Patrick Fischer, l'heure pour certains était à la récupération. Passé de l'aile de la première ligne à celle de la quatrième, Christoph Bertschy n'a jamais perdu la confiance de son coach. Et cette confiance sera primordiale face aux Américains jeudi soir.
«On a vécu une phase de groupes comme on la voulait avec sept victoires, estime le Fribourgeois. Je pense aussi qu'il y a certains moments où l'on n'a pas joué de manière optimale, mais sur une grande partie de cette première phase, on a joué notre jeu. Si on continue, qu'on met de l'énergie, on a de grandes chances de poursuivre notre route.»
Volonté, fierté et envie
Bien que les mauvais souvenirs ne soient guère appréciés par les joueurs, impossible de passer sous silence les trois derniers quarts de finale des grands rendez-vous. Trois actes manqués auxquels le futur joueur de Fribourg-Gottéron a pris part. «C'est sûr que les deux quarts des Mondiaux se sont joués à rien, se souvient-il. En Slovaquie, il nous manquait quatre dixièmes et à Riga on perd aux penalties. Je sens dans le groupe que les autres veulent gagner autant que moi. Ils sont là pour gagner et représenter la Suisse avec fierté.»
Ce qui semble exhaler de ce groupe, c'est une ambiance détendue et une véritable envie de se battre pour les autres. «L'équilibre du groupe est vraiment bon, appuie Christoph Bertschy. La préparation nous a permis de vivre ensemble. Chacun est là pour l'autre.» Même Tristan Scherwey, l'un des mâles alphas de cette meute de loups, contraint de rentrer en Suisse après s'être cassé la cheville droite contre la France: «Il est toujours dans nos coeurs, avec nous. Peut-être qu'on fera un petit Facetime avant le match.»
Et cet adversaire américain? Faut-il changer sa façon de jouer pour le surprendre? «On va analyser le plan de match demain, conclut Bertschy. Je pense que de notre côté, il ne faut pas changer grand-chose. Si on joue notre jeu en transition et en vitesse comme on l'a fait en poule, on a tout pour bien faire. On va toujours s'adapter un peu à l'adversaire, mais oui on veut imposer notre jeu. Et je crois que l'on dispose de la qualité nécessaire pour le faire.»