National League
Les joueurs de la capitale n'ont pas encore abdiqué

ATS

6.4.2019 - 22:26

Le CP Berne est toujours en vie ! A Bienne, le vainqueur de la saison régulière a sauvé sa peau dans l'acte VI d'une demi-finale qui tient ses promesses.

Duel acharné entre Anssi Salmela et Thomas Ruefenacht (en jaune)
Duel acharné entre Anssi Salmela et Thomas Ruefenacht (en jaune)
Source: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Victorieux 1-0 grâce à une réussite de Ramon Untersander à la 9e minute, les Bernois ont obtenu le droit de disputer le match VII mardi sur leur glace. Le vainqueur de cette rencontre décisive sera opposé dès jeudi à Zoug en finale.

Déjà poussé dans ses derniers retranchements par Genève-Servette en quart de finale, le CP Berne, s'il a le bonheur de s'imposer jeudi, aura-t-il encore assez d'essence dans le réservoir pour s'opposer à Zoug qui a gagné huit de ses neuf rencontres disputées à ce jour dans ces séries finales ? Il serait toutefois absurde de faire du CP Berne le grandissime favori de cet acte VII. Les Bernois n'ont-ils pas été battus à deux reprises dans leur antre par les Biennois dans cette série ?

A Bienne, c'est un grand Leonardo Genoni qui a offert ce sursis au CP Berne. Critiqué lors de la série face à Genève-Servette, le futur portier de... Zoug a provoqué le désespoir des attaquants biennois avec ses 38 arrêts. Jusqu'à l'ultime seconde, Leonardo Genoni a opposé son véto à Damien Brunner et à ses coéquipiers. Il convient également de souligner que Jonas Hiller, dans l'autre filet, a lui aussi parfaitement livré la marchandise.

Jonas Hiller et ses défenseurs ont toutefois vraiment joué de malchance sur le but d'Untersander. Une erreur de Beat Forster et deux glissades de Mike Künzle ont, ainsi, permis aux Bernois de jouer un trois contre un devant la cage adverse. Des Bernois qui, peur leur part, n'auront pas commis la moindre erreur dans cet acte VI.

En phase offensive, la réussite a également boudé les Biennois. Ils se sont procurés de multiples occasions pour renverser le cours du match. Il y a eu, bien sûr, le brio de Genoni. Mais aussi la canne d'Adam Almquist sur une reprise de Künzle. Cette défaite s'explique aussi par le manque de tranchant du HC Bienne en supériorité numérique. Les Biennois n'ont pas su, ainsi, exploiter quatre séquences à cinq contre quatre.

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