Lausanne change de propriétaire. Le club vaudois passe de l'Américain Ken Stickney à un trio d'investisseurs composé de Petr Svoboda, Zdenek Bakala et Gregory Finger.
Révolution à Malley, le LHC n'est plus propriété de Ken Stickney. L'Américain a cédé le club après quatre ans à un triumvirat. Cette mutation était prévisible après des échos remontant à la fin de l'année passée.
La presse vaudoise avait révélé à l'époque que le club avait été aidé par les amis du président Patrick de Preux pour combler un déficit possible de plusieurs millions. Patrick de Preux a confirmé que Zdenek Bakala et Gregory Finger faisaient partie de ce cercle d'amis.
«Que des gens acceptent de reprendre le club dans la situation que nous vivons aujourd'hui est formidable, s'est extasié Patrick de Preux. Je le dis, ce club n'a jamais été en de meilleures mains. Ces gens sont sérieux et vivent en Suisse depuis de nombreuses années.» Et le directeur général Sacha Weibel d'ajouter: «Je pense que Gregory Finger est dans la région depuis plus longtemps que moi. Cela doit faire vingt ans qu'il est là.»
Petr Svoboda directeur des opérations hockey
Les premiers contacts ont été noués en octobre dernier, a révélé Sacha Weibel. «Le club va fêter ses 100 ans en 2022, a précisé le directeur général. Il fait partie de la communauté. Et cette communauté est plus importante que jamais, on compte sur tout le monde en ce moment.»
Sur le plan sportif, Petr Svoboda, ancien grand défenseur tchèque de NHL, va reprendre la direction sportive avec le titre de directeur des opérations hockey. C'est donc lui qui aura la charge de s'occuper des transferts, notamment, et du développement du mouvement juniors. Le club vaudois a reporté les annonces à propos des nouveaux joueurs. «Il y a des accords entre la NHL et la ligue suisse, on va les respecter», a expliqué le Sacha Weibel.
Craig McTavish confirmé
Le club vaudois a en outre confirmé le Canadien Craig McTavish derrière le banc pour la saison à venir. L'ancien joueur des Oilers avait repris le club en toute fin de saison. Il n'avait pu coacher que deux matches avant que la pandémie du COVID-19 n'impose l'arrêt du championnat . «Mais je ne veux pas faire de grandes promesses sur le plan sportif, a immédiatement lancé Petr Svoboda. Au fil de ma carrière, j'ai noué pas mal de connexions. On doit faire évoluer le club, le faire progresser.»
Concernant les activités de divertissement et de spectacles, la situation nage actuellement encore dans le brouillard en raison de la pandémie. Mais de nouvelles têtes devraient reprendre ce département avec l'intention de le développer. Pour l'heure, seul le sport a pu s'exprimer dans la nouvelle enceinte. Et dans une moindre mesure le divertissement lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de la Jeunesse en janvier.