Olivier Anken, légende du HCB «Nous avions notre pression à nous, c’était différent»

blue News

25.4.2023

Quelques heures avant le sixième acte de la finale entre Genève-Servette et Bienne, blue News est parti à la rencontre d’Olivier Anken, gardien du club seelandais lors des trois titres de son histoire. 

Olivier Anken : «Je pense qu’il faudrait amener le jeu de Bienne»

Olivier Anken : «Je pense qu’il faudrait amener le jeu de Bienne»

Quelques heures avant le sixième acte de la finale entre Genève-Servette et Bienne, blue News est parti à la rencontre d’Olivier Anken, gardien du club seelandais lors des trois titres de son histoire.

25.04.2023

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Assis dans son salon, à côté de son casque, Olivier Anken analyse cet affrontement entre Genevois et Biennois : «C’est une série tendue. Jusqu’au match de ce week-end, c’étaient des matches très serrés. Après, nous nous sommes faits un peu fessés, mais de temps en temps, c’est mieux de perdre comme ça qu’à la dernière seconde d’une prolongation.»

À l’heure où les Seelandais sont dos au mur dans la série qui les oppose aux Aigles (Genève mène 3-2), Olivier Anken estime «qu’il faut ramener le jeu de Bienne, qui est un jeu de transition, de vitesse et de rapidité. Je crois que c’est cela qui est très important. Nous ne sommes pas arrivés à le faire comme nous le voudrions, comme nous l’avons fait durant le championnat».

«Il y a des souvenirs qui reviennent»

Celui qui n’a connu que deux clubs dans sa carrière (Morges et Bienne) a remporté le titre de Ligue nationale A à trois reprises avec la formation biennoise (1978, 1981 et 1983). «Nous avions notre pression à nous, c’était différent, analyse l’ancien gardien. Le premier du championnat était champion, le dernier tombait. C’était différent, je dirais un peu plus facile, parce que si nous prenons cette année, Genève aurait été champion et Bienne deuxième. Au niveau de la pression pour jouer, je pense que c’est plus ou moins la même chose.»

«Il y a des souvenirs qui reviennent, reconnait l’ancien international suisse. A force d’être dans les médias, ça nous oblige à raviver ces souvenirs. C’est une énorme fierté d’avoir mon maillot là-haut [NDLR : dans la patinoire de Bienne]. Je ne suis plus tout seul, heureusement, parce que j’ai été trop longtemps seul. Maintenant, il y a Mathieu Tschantré qui m’a rejoint.»

Ce soir, les Biennois pourront compter sur la présence d’Olivier Anken, qui se rendra à la Tissot Arena afin de les soutenir tout en restant en retrait. «Je ne suis pas quelqu’un qui essaie de m’immiscer. J’ai fait mon temps. Maintenant, c’est le temps des joueurs actuels, à eux de faire le job.»