Mondial 2019
Praplan avec la paire Hischier-Fiala, ça a fière allure !

ATS

24.4.2019 - 14:58

On le surprend à chicaner Andres Ambühl sur la glace des Vernets en compagnie de Noah Rod: Vincent Praplan est visiblement heureux d'avoir rejoint l'équipe de Suisse à Genève pour affronter la France.

Vincent Praplan sur la glace des Vernets
Vincent Praplan sur la glace des Vernets
Source: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le Valaisan sort d'une année un peu compliquée, marquée par deux blessures et un changement de club inopiné aux Etats-Unis au cours de la saison. Au moment de retrouver le continent européen, l'ancien attaquant de Kloten ne compte que 41 matches à l'occasion de sa première saison en Amérique du Nord.

«C'est sûr que je me souviens pas de quand date ma dernière saison à 40 matches. Ces dernières années, c'était plutôt entre 70 et 80 alors, c'est sûr, j'ai de l'énergie à dépenser pour effectuer une bonne préparation avec, je l'espère, la sélection à la clé pour le Mondial», annonce l'ailier des Springfield Thunderbirds (AHL).

Engagé d'abord par les San José Sharks, il avait été envoyé dans l'équipe ferme des Barracuda de San José. Le matin du 22 février, il a appris qu'il était échangé avec les Florida Panthers. «Ce n'était absolument pas ma demande. C'est comme ça que ça se passe en Amérique. Ils avaient d'autres plans pour l'avenir de l'équipe. Ils avaient de la place pour d'autres jeunes joueurs que moi. Ils estimaient que mes chances seraient meilleures en Floride.»

Mais le Valaisan a à peine entrevu le soleil floridien qu'il était envoyé dans l'Illinois où il a rejoint les Springfield Thunderbirds en AHL pour 14 matches.

Comme à Paris

Praplan sortait d'une saison 2017-2018 déjà compliquée avec une relégation avec Kloten et une campagne olympique ratée à Pyeongchang avec l'élimination en huitièmes de finale contre l'Allemagne. Il n'avait ensuite pas été retenu pour le Mondial de Copenhague, après discussion avec le coach national.

Il avait ainsi manqué la belle aventure où la Suisse a brillé avec une défaite aux tirs au but en finale contre la Suède. «C'est sûr que cela ne s'était pas bien déroulé en Corée au niveau personnel et de l'équipe. Je veux prouver à moi-même que j'ai ma place ici, que je peux être dominant comme je l'ai fait lors du Championnat du monde à Paris.»

Le Sierrois se retrouve sur la glace des Vernets aux côtés de Nico Hischier et de Kevin Fiala. Une sorte de reconnaissance du coach Patrick Fischer, qui n'a pas vraiment d'explication à propos de la formation de ce trio. «Cela m'a paru intéressant de les mettre ensemble. Le plus important, c'est de voir si une alchimie va se créer entre eux. Les matches amicaux doivent servir à ça», souligne l'entraîneur national.

Parcours impressionnant

Praplan n'a jamais joué avec Nico Hischier. «Je me suis entraîné l'été dernier avec lui lors du camp des jeunes à Berne. Mais je le connais depuis longtemps. A 14 ans, j'avais disputé une saison à Viège. J'avais joué avec son frère Luca. C'est marrant de me retrouver à côté de lui maintenant. Son parcours est assez impressionnant. Il va ouvrir les portes de la NHL à la nouvelle génération des joueurs suisses.»

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