Julien Bernard, qui s'était très brièvement arrêté la veille lors du contre-la-montre sur le Tour de France pour embrasser sa compagne, a dit samedi accepter l'amende infligée par l'Union cycliste internationale pour «dommages à l'image du sport».
«J'accepte vraiment l'amende. Je la paye. Je préfère que ce soit la fin de l'histoire et qu'on arrête d'en parler», a déclaré le coureur français de l'équipe Lidl-Trek au départ de la huitième étape samedi à Semur-en-Auxois.
La veille, il avait été célébré sur ses routes d'entraînement par ses supporters et sa famille. Levant les bras, haranguant le public il s'est même fendu d'un bisou rapide à sa compagne Margot et à son fils.
«C'était assez incroyable. On ne se rend pas compte de la force du Tour. Tu as l'impression de passer un moment avec ta compagne et ton fils. Au final, tu te rends compte que tu l'as fait devant des millions de personnes. J'ai reçu tellement de milliers de messages. Je remercie tout le monde pour ça», a-t-il dit samedi.
L’UCI «avait un peu de mal à expliquer la sanction»
Mais ces images ont moins plu à l'UCI qui, en s'appuyant sur l'article 2.12.007-8.6 C de son règlement, l'a sanctionné d'une amende de 200 francs suisses pour «comportement déplacé au cours de la course et dommages à l'image du sport».
«L'essentiel, c'est que ça a plu à beaucoup de monde, a-t-il dit. Sauf à quelques personnes (de l'UCI) qui sont venues me parler ce matin. Je voulais savoir quel dommage j'avais fait au sport. Eux parlaient plus de sécurité. Mais je leur ai dit que c'est la seule chose qui était marquée sur le communiqué. Ils avaient un peu de mal à expliquer la sanction.»