Comme le rapporte le quotidien fribourgeois «La Liberté», les débuts mardi soir d'Andrei Bykov en tant que footballeur ont viré au drame.
Ce mardi soir, il y avait plus de monde qu'à l'accoutumée autour du terrain de la Motta, en Basse-Ville de Fribourg. Et pour cause, Andrei Bykov, retraité des patinoires depuis le mois d’avril, effectuait ses grands débuts sous les couleurs du FC Central (4e ligue), qui recevait le FC Vuisternens-Mézières (3e ligue) pour le compte du 1er tour préliminaire de la Coupe fribourgeoise.
Et il ne fallait pas arriver en retard pour observer l'ancien attaquant de Fribourg-Gottéron à l'oeuvre, car les débuts du «petit tsar», titularisé comme piston droit du «Tout-Puissant Lokomotiv Central», n'ont duré que 18 petites minutes. Le reste de sa soirée ? Andrei Bykov l'a passée aux urgences, où son père Slava l'a emmené après qu'il soit sorti sur blessure. «Carrière de foot terminée après 20 minutes. Bonne soirée», a d'ailleurs ironisé l'homme aux 803 matches de National League sur Instagram.
«Je voulais éviter un turnover, mais j’aurais mieux fait de laisser couler. J’ai tout de suite compris que c’était grave. Mon genou a «claqué» des deux côtés. C’était un peu la panique à bord, car je n’ai jamais connu une blessure de ce type. Dans le feu de l’action, un coéquipier m’a lancé : «Relève-toi !» J’aurais bien aimé, mais c’était tout simplement impossible. D’où la civière. Une première là aussi», expliquera ensuite l'ancien Dragon dans les colonnes de «La Liberté», dont le journaliste Pierre Schouwey a assisté au «drame».
Le premier diagnostic n'est pas bon : déchirure complète des ligaments croisés. Si le jeune retraité des patinoires doit encore passer une IRM et voir un médecin pour confirmer, il peut déjà s'attendre à une longe absence. «Ma priorité, c’est d’être opérationnel à la maison. Notre deuxième enfant sera là dans un mois. C’est encore plus intense qu’un championnat de National League, donc j’espère me remettre rapidement. Disons que le timing n’est pas idéal. La suite, on verra. Attendons déjà le diagnostic…».