Heptathlon Annik Kälin veut décrocher son billet olympique

hle, ats

16.5.2024 - 13:19

Annik Kälin sera sous pression ce week-end au meeting de Götzis, en Autriche. L'heptathlonienne, qui souffre d'un genou, a encore besoin d'un résultat probant pour se qualifier aux Jeux olympiques de Paris.

Annik Kälin sera sous pression ce week-end au meeting de Götzis (archives).
Annik Kälin sera sous pression ce week-end au meeting de Götzis (archives).
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Keystone-SDA, hle, ats

«6200, voire 6150 points devraient suffire», estime la Grisonne, qui avait obtenu 6390 points lors du Décastar de Talence (FRA) en septembre dernier. Jusqu'à présent, seules cinq athlètes ont atteint la limite olympique de 6480 points. Il est donc prévisible qu'un bon nombre des 24 billets olympiques soient décernés via le classement mondial, calculé à partir des deux meilleurs résultats.

L'objectif d'Annik Kälin ne semble pas très élevé en comparaison avec son record de Suisse (6515 points) atteint lors des Championnats d'Europe de Munich il y a deux ans. Mais depuis, l'heptathlonienne de 24 ans a connu passablement de tracas.

Aux derniers Mondiaux de Budapest, elle avait quitté prématurément la compétition en raison de maladie, après un début de saison 2023 déjà raccourci par une fracture de fatigue à un tibia. Désormais, c'est un genou qui la fait particulièrement souffrir lors de l'épreuve du saut en hauteur.

De la constance et une bonne dose de chance

La sociétaire du TV Landquart se sent suffisamment en forme pour tenir un heptathlon, mais se limitera à un saut de sécurité en hauteur. «Je veux simplement rester dans le classement et obtenir les points nécessaires pour Paris dans les six autres disciplines. L'objectif principal est de sortir de la compétition sans douleur.»

Un bon résultat lui permettrait d'approcher plus sereinement les Championnats d'Europe de Rome qui débutent dans trois semaines. Avec son billet pour les Jeux en poche, elle miserait sans doute sur le saut en longueur en Italie, afin d'éviter une surcharge.

La Grisonne estime avoir autant de chances de remporter une médaille à Rome en heptathlon qu'en longueur. «Ma force, c'est la constance», souligne-t-elle, «et pour la médaille, il faut ensuite une bonne dose de chance». Ce week-end à Götzis, il lui faudra donc faire preuve de constance dans six disciplines. Et avec un peu de chance, cela suffira pour décrocher le billet olympique.