Alan Roura est revenu pour «blue Sports» sur la place de la voile suisse dans le monde nautique. Pour le skipper genevois, le retour d’Alinghi sera notamment bénéfique pour les marins helvétiques.
Alan Roura porte fièrement les couleurs suisses au large des mers et océans de la planète. Le navigateur genevois, qui vient de dévoiler son nouveau bateau, l’IMOCA Hublot, et qui rêve de victoire sur le Vendée Globe 2024, fait figure de proue de la voile helvétique aujourd’hui. Mais cette dernière est en nette expansion.
«Elle est clairement en pleine évolution», a ainsi estimé Roura, qui s’est récemment confié à «blue Sports». «On n’est pas encore au summum, il manque encore un peu de monde. Mais je pense qu’on commence à bien montrer de quoi on est capable et que, quand on veut réaliser quelque chose, on va au bout des choses.»
Impressionné par l’évolution de la voile suisse
«La Suisse est en pleine explosion dans le domaine du sport. Mais dans la voile, je suis assez impressionné de voir que, dans chaque catégorie aujourd’hui, on trouve un Suisse. En plus performant. C’est une grande fierté», a également ajouté le marin de 29 ans.
La place actuelle de la Suisse dans le milieu nautique a également été renforcée avec Alinghi, qui va retrouver la lumière à la Coupe de l’America en 2024 après une absence de 14 années. Cette annonce, qui avait été faite à la fin de l’année passée, a forcément ravi Alan Roura.
«Je suis très fier qu’Alinghi soit de retour. Ça va nous faire du bien, aussi pour les coureurs au large en termes de communication. C’est un énorme plus. Ça va former des nouveaux marins, qui partiront peut-être sur de la course au large derrière», a expliqué celui qui reste toujours le plus jeune navigateur (à 23 ans) à avoir terminé le Vendée Globe en 2016.
Roura : «Beau d’avoir encore des héros en sport»
«Alinghi a fait qu’on en est là aujourd’hui. C’est ce côté «nous remplir les yeux de rêves». Gamin, c’étaient mes héros», a avoué Roura. «Et aujourd’hui, on a envie d’être à leurs côtés. Pas pour l’image de performance mais pour celle d’être un héros. Je trouve beau, dans le sport, d’avoir encore des héros. C’est magnifique.»
Alan Roura deviendra-t-il alors l’un de ces héros en 2024 en brandissant la bannière helvétique au sommet de l’«Everest des mers» ?