La Suisse peut compter sur Clint Capela dans le 3e tour des pré-qualifications de l'Euro 2021, dès samedi face au Portugal.
«C'est une chance unique d'avoir un tel joueur qui représente ton pays», concède le sélectionneur de l'équipe de Suisse Gianluca Barilari, qui s'est confié à Keystone-ATS. «Mais je peux aussi compter sur d'autres très bons éléments», se réjouit-il.
- Avez-vous senti un effet Clint Capela au sein de la sélection suisse?
«Nous sommes tous très, très contents de le retrouver. Nous sommes hyper motivés par sa présence, moi le premier. J'ai déjà entraîné des joueurs de NBA, mais c'est une chance unique d'avoir un tel joueur qui représente ton pays. Nous n'avons que deux joueurs suisses en NBA (réd: Clint Capela et Thabo Sefolosha), ça reste donc exceptionnel. Mais je peux aussi compter sur d'autres très bons éléments. Et l'équipe passe toujours avant tout.»
- N'est-ce pas frustrant de savoir que vous ne pourrez pas compter sur Clint Capela en cas de participation aux qualifications de l'Euro, qui se dérouleront en pleine saison NBA entre novembre 2019 et février 2021?
«Je n'ai pas réfléchi à cela. Pour l'heure, je suis concentré sur ce 3e tour pré-qualificatif. On verra bien si on sort de ce groupe. Mais, avec ou sans Clint, on jouerait le coup à 200% dans les qualifications. Il y aurait un coup à jouer dans une poule où figure la Géorgie, qui sera l'un des pays-hôtes de la phase finale et a donc déjà son ticket en poche. Trois des quatre équipes en lice (réd: Serbie et Finlande complètent ce groupe E) se qualifieront pour l'Euro).»
- Peut-on encore espérer voir Thabo Sefolosha à l'oeuvre durant ces pré-qualifications?
«Cela reste envisageable. Une place lui est réservée dans notre effectif, et nous pourrions l'inscrire sur la feuille de match le jour même. Thabo a toujours un impact très fort dans une équipe, grâce notamment à la grosse intensité qu'il met en défense.»
- Que peut-on craindre du Portugal et de l'Islande, vos adversaires dans ces pré-qualifications?
«L'Islande, c'est avant tout une grande solidité. C'est très costaud en défense, et très équilibré en attaque. L'équipe possède six joueurs de niveau international. Les plus dangereux sont le meneur d'Alba Berlin Martin Hermannsson et le pivot de 2m15 Tryggvi Hlinason. Quant au Portugal, il s'appuie sur un joueur majeur, le poste 4 Jeremiah Wilson, et sur d'autres très bons shooteurs.»
- La Suisse a-t-elle le droit de ne pas gagner ce groupe alors qu'elle aligne une star de la NBA?
«La présence de Clint Capela nous amène plus de pression, mais plus de motivation aussi. Il faut cependant comprendre que le Portugal et l'Islande ne doivent pas être sous-estimés. Ce sont des adversaires dangereux.»