Nina Betschart et Tanja Hüberli sont championnes d'Europe de beachvolley ! Samedi en finale à Vienne, la paire suisse a décroché le titre continental face aux Néerlandaises Katja Stam/Raïsa Schoon (21-15 21-12).
Nina Betschart et Tanja Hüberli sont championnes d'Europe. A Vienne, la paire de Suisse a dominé la finale de bout en bout, après avoir sauvé trois balles de match en demi-finale.
Face aux jeunes et inexpérimentées Néerlandaises Katja Stam/Raïsa Schoon, les Suissesses n'ont guère eu besoin de plus de 45' pour remporter l'or (21-15 21-12), au terme d'une prestation très aboutie. Les blocs de la grande Tanja Hüberli (1m90) ont fait merveille, ainsi que la combativité en défense de sa coéquipière. Le duo a mené de bout en bout sans pratiquement commettre d'erreur.
Ce titre rassérène Betschart/Hüberli, après leur élimination en 8es de finale des JO de Tokyo, face à leurs compatriotes Joana Heidrich/Anouk Vergé-Dépré. «Cette ambiance formidable ici et l'expérience vécue resteront à jamais gravées dans nos coeurs», s'est exclamée Tanja Hüberli, euphorique entre deux chants de victoire, devant un speaker et une foule tout aussi enthousiastes.
Les Suissesses ont pris une revanche trois ans après leur défaite en finale des Européens contre une autre paire des Pays-Bas, Madelein Meppelink/Marleen van Iersel. Elles succèdent au palmarès à leurs compatriotes Heidrich/Vergé-Dépré.
Il était temps
Têtes de série no 3, Betschart/Hüberli ont souvent été souvent placées mais jamais gagnantes jusqu'à présent dans les tournois majeurs. L'anomalie est réparée.
En six matches, elles n'auront égaré qu'un set à Vienne. Mais elles ont eu des sueurs froides en demi-finale. Elles avaient dû alors écarter trois balles de match avant de s'imposer face aux Allemandes Karla Borger/Julia Sude (21-9 22-24 16-14).
Ce titre est d'autant plus savoureux pour Hüberli (29 ans) que celle-ci disputait sa troisième finale continentale. En 2014, aux côtés alors de Tanja Goricanec, elle avait perdu, comme en 2018, contre les Néerlandaises Meppelink/Marleen van Iersel. La troisième tentative face à des joueuses bataves aura été la bonne.