Un an après les JO de Tokyo, les spécialistes suisses de beachvolley ne manquent pas d'objectifs cette saison encore, avec les Mondiaux et les Européens qui se profilent. Les premiers échanges se disputent cette semaine au tournoi de Tlaxcala (MEX).
Les meilleures paires helvétiques entament la saison avec des ambitions, après le bronze décroché aux JO de Tokyo par Joana Heidrich et Anouk Vergé-Dépré et le titre européen de Nina Brunner (ex-Betschart) et Tanja Hüberli.
Saison en crescendo
Heidrich et Vergé-Dépré sortent d'un stage d'entraînement d'une semaine à Los Angeles, en compagnie de sparring-partners de différents horizons, duquel elles ont rejoint le tournoi Challenger de Tlaxcala où pas moins de sept paires suisses sont annoncées.
«Notre nouvel entraîneur, Spiros Karachalios, nous a donné de nouvelles impulsions», relève Vergé-Depré. Karachalios (ainsi que que Fabian Tobias) remplace comme entraîneur national Florian Karl, dont Swiss Volley s'est séparé peu après Tokyo.
Les choses plus sérieuses commenceront une semaine plus tard à Rosarito, au Mexique toujours, avec le premier tournoi de la nouvelle catégorie Elite16. Ce format rassemble les douze meilleurs duos du classement mondial, plus quatre qualifiés.
Du côté de Brunner/Hüberli, une incertitude subsiste concernant la forme de la première nommée. Nina Brunner – qui a épousé l'automne dernier le hockeyeur Damien Brunner – a attrapé le Covid la semaine dernière. Le duo ne traversera l'Atlantique qu'en fin de semaine pour se rendre directement à Rosarito, via Los Angeles.
Il faudra ensuite attendre fin mai pour le prochain tournoi Elite16, un circuit qui ne compte pour l'instant que neuf étapes, dont celle de Gstaad (6-10 juillet).
Les Mondiaux de Rome en juin et les Championnats d'Europe à Munich en août seront les points d'orgue de la saison. Des lieux proches, qui semblent réjouir Anouk Vergé-Dépré: «Ils permettront peut-être à nos familles et amis de venir nous voir jouer», dit la Bernoise.
Côté masculin, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Le classement mondial est actuellement sens dessus-dessous en raison de la superposition, transitoire, entre l'ancien et le nouveau mode de comptage. En attendant, on peut compter sur la participation certaine, dans le tableau principal de Tlaxcala, de Marco Krattiger et Florian Beer. A Rosarito, ils devront en revanche probablement passer par les qualifications.