Depuis le 26 décembre 2018, la piste de Santa Anita, en Californie, est le théâtre d'une terrible hécatombe. Les autorités locales ont ouvert une enquête afin de déterminer la mort de 23 chevaux de course.
En trois mois, 23 chevaux ont été mortellement blessés sur l'hippodrome de Santa Anita Park. La piste, fermée depuis début mars afin de connaître la cause des nombreux décès, a malgré tout réouvert ce week-end.
Dimanche, une mauvaise nouvelle est à nouveau tombée: la série meurtrière continue. Un hongre s’est blessé gravement à la jambe. Le cheval a été euthanasié. Jambes cassées, chutes mortelles et autres incidents de courses sont les causes principales des 23 décès.
L'hypothèse du mauvais temps, ayant entraîné une dégradation de la piste fatale aux équidés, est pour l'instant privilégiée.
Durant le mois de mars, les responsables de l'hippodrome ont annoncé les premières mesures. Les chevaux ne pourront plus recevoir de médicaments les jours de course et la piste devra faire l'objet d'un examen minutieux car des pluies excessives peuvent la rendre trop dangereuse.
Les responsables ont également aboli l'utilisation des fouets pendant la course.
La grogne des activistes
Depuis l'annonce des premiers décès, PETA (association dédiée à établir et protéger les droits de tous les animaux), est montée au front et a demandé une enquête appronfondie sur tous les décès. Ni les hippodromes, ni les propriétaires de chevaux, ni les entraîneurs ne feraient assez pour protéger les animaux, a déclaré l'organisation.