Départ à Jérusalem, arrivée à Rome: le Tour d'Italie élargira son horizon lors de sa 101e édition du 4 au 27 mai, avec entre ces deux pôles spirituels huit arrivées au sommet, dont le terrifiant Monte Zoncolan.
Le départ de Jérusalem, connu depuis le mois de septembre, sera l'occasion d'honorer la mémoire du "campionissimo" Gino Bartali, triple vainqueur du Giro (1936, 1937, 1946) qui a ensuite été reconnu "Juste parmi les Nations" pour son rôle pendant la Seconde guerre mondiale. "Ces étapes en Israël lui sont dédiées", a confirmé mercredi Mauro Vegni, le directeur de la course.
Après le contre-la-montre inaugural de la Ville sainte, le peloton restera encore deux jours en Israël, avec une arrivée à Tel Aviv puis une autre à Eilat, au bord de la Mer Rouge à l'extrême sud du pays.
Les coureurs passeront ensuite trois jours en Sicile, comme l'année dernière, avec une première arrivée en altitude au bout de la 6e étape, sur les flancs de l'Etna.
Il n'y aura que deux contre-la-montre au programme, celui du premier jour à Jérusalem et celui qui se disputera dans le Trentin lors de la 16e étape, sur 34 kilomètres entre Trente et Rovereto.
La montagne en revanche sera comme toujours très présente avec en point d'orgue lors de la 14e étape l'ascension du terrible Zoncolan, par le versant d'Ovaro, le plus difficile (10 kilomètres à plus de 11% de moyenne et des passages à 22%). Et la dernière semaine sera redoutable avec, outre le contre-la-montre de Rovereto, trois arrivées consécutives en altitude dans les Alpes, à Prato Nevoso, Bardonnèche et Cervinia, juste de l'autre côté de la frontière suisse.
Au lendemain de l'arrivée à Cervinia, le peloton disputera la dernière étape à Rome, où le Giro s'est déjà terminé à trois reprises, en 1911, 1950 et 2009. De la Piazza del Popolo au Colisée en passant par les Thermes de Caracalla et le Circo Massimo, le circuit sera somptueux. Mais les jeux seront déjà faits.
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