Vendée Globe Dernière ligne droite pour les leaders, Roura 16e

ATS

17.1.2021 - 15:18

Les Sables d'Olonne se rapprochent pour les leaders du Vendée Globe. Charlie Dalin et son dauphin Louis Burton ont passé l'Equateur samedi, alors qu'Alan Roura pointe à la 16e place.

Alan Roura pointe à la 16e place.
Alan Roura pointe à la 16e place.
Keystone

Alan Roura a perdu une place au Vendée Globe. Le Genevois, qui a passé une grosse semaine à essayer de défendre son 15e rang, s'est fait dépasser par Arnaud Boissières. La faute à un choix malheureux, alors qu'il tentait de «contourner un petit système de haute pression, rapporte son équipe. Le jeune Suisse s'est malheureusement encore fait attraper par la pétole, tandis que ses compagnons de route parvenaient à passer sous son vent.»

Au large du Brésil, La Fabrique se voit rappeler que la route jusqu'aux Sables d'Olonne est encore longue. Elle l'est moins pour le duo de tête composé de Charlie Dalin (Apivia) et son dauphin Louis Burton (Bureau Vallée 2). Les deux Français ont passé l'Equateur samedi soir.

La lutte est intense entre les deux, qui ne sont distants que de quelques milles nautiques, alors qu'il leur en reste encore environ 3000 à parcourir avant de rejoindre la cité vendéenne. Ils sont favoris, mais concurrencés. Derrière eux, suivent à une trentaine de milles Boris Herrmann (Seaexplorer/Yacht Club de Monaco) et Thomas Ruyant (LinkedOut), qui ont également franchi l'équateur, de même que Yannick Bestaven (Maître Coq IV), 5e à près de 80 milles.

Mais la meute va être mise à rude épreuve, puisqu'elle va devoir se confronter au Pot au Noir, cette zone de convergence intertropicale aux conditions de vent très incertaines, lequel s'est décalé vers l'Ouest, obligeant les leaders à modifier leur trajectoire de «montée» vers les Açores.

La course pourrait donc se jouer au large de l'archipel du Cap Vert, qui se trouve en face du Sénégal, avant une arrivée prévue aux Sables fin janvier. La remontée du cap Horn au Brésil ayant été plus que laborieuse, voire pénible, pour certains, ce passage du Pot au Noir rajoute une couche de complications aux marins, éprouvés par près de deux mois et demi en mer, seuls face à l'Océan.

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